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Violences sexuelles: une plateforme de signalement en ligne lancée mardi

Une plateforme de signalement en ligne des violences sexistes et sexuelles sera lancée mardi par le gouvernement, a annoncé dimanche le Premier ministre Edouard Philippe, à l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.

Violences sexuelles: une plateforme de signalement en ligne lancée mardi
Rassemblement contre les violences sexistes et sexuelles à l'appel de #Noustoutes, le 29 septembre 2018 à Paris - Zakaria ABDELKAFI [AFP/Archives]

Initialement attendue pour octobre, cette plateforme sera "opérationnelle 24H/24 via le site service-public.fr", a précisé le chef du gouvernement dans une tribune publiée sur le réseau social Facebook.

"Elle permettra aux victimes ou aux témoins d'échanger avec un policier ou un gendarme spécialement formé pour les aider dans leurs démarches", a ajouté Edouard Philippe.

"C'est le premier des jalons, technique et politique, pour éradiquer les violences sexistes et sexuelles", a-t-il estimé. "Désormais quelques clics peuvent aider chacune à prendre un nouveau départ: pour soi, pour sa famille. Et peut-être pour éviter le pire", a insisté le Premier ministre.

Promise il y a un an par le président Emmanuel Macron, la plateforme doit être lancée en présence de la secrétaire d'Etat à l'Égalité femmes-hommes Marlène Schiappa et des ministres de l'Intérieur et de la Justice, Christophe Castaner et Nicole Belloubet.

En 2016, 123 femmes avaient été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon, soit environ une tous les trois jours.

Une loi a été adoptée en août "pour renforcer les condamnations des violence sexistes et sexuelles", a rappelé Marlène Schiappa dimanche lors du Grand Rendez-vous Europe 1-CNews-Les Echos.

"Nous allons installer dans les jours à venir avec la garde des Sceaux (Nicole Belloubet) un groupe de suivi de ces condamnations pour vérifier l'efficacité" du texte, a-t-elle expliqué. "Si ce n'est pas assez efficace, nous ferons des lois encore plus contraignantes", a-t-elle promis.

Une "mission" va en outre être lancée "pour voir s'il est nécessaire de modifier" le droit français sur la question du viol, qui "ne parle pas de consentement", contrairement à ce que prévoit la convention d'Istanbul ratifiée par la France en 2014, afin de "mettre fin à (une) forme d'impunité intolérable", a annoncé Mme Schiappa.

La création d'un "outrage sexiste" pour le harcèlement de rue, passible de 90 euros minimum d'amende immédiate, a déjà permis "plusieurs condamnations" avant même la parution d'une circulaire d'application, a-t-elle assuré.

Autre annonce de Mme Schiappa, le fléchage de 400.000 euros non dépensés et initialement inscrits à son "budget communication" vers des associations, dont beaucoup verront "leur subvention doubler cette année", notamment le Mouvement du Nid "qui accompagne les femmes en sortie de la prostitution".

"L'association Excision, parlons-en" ou "le collectif féministe contre le viol" vont également bénéficier de rallonges, selon Mme Schiappa.

Samedi, 50.000 personnes selon les organisatrices, dont 30.000 à Paris (12.000 selon la préfecture de police), ont manifesté contre les violences faites aux femmes dans le cadre du mouvement #NousToutes. "C'est la plus grosse mobilisation (féministe) qu'on ait connue en France", s'est félicitée son instigatrice, Caroline De Haas, Marlène Schiappa saluant sur Twitter une "grande manifestation" qui "doit être vue et entendue".

"Ce que j'entends, c'est qu'on nous demande de faire plus, mieux et plus vite" contre les violences sexistes et sexuelles, a commenté dimanche la secrétaire d'Etat, qui "partage cette impatience" avec les associations féministes.

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