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Avec le "Navigo fluvial", Pécresse veut que la Seine devienne un axe de déplacement pour les Franciliens

Prendre une navette fluviale sur la Seine grâce à sa carte Navigo, c'est ce que peuvent faire à partir de mardi les Franciliens détenteurs de ce titre de transport, pour un tarif préférentiel, une initiative destinée à "habituer les Franciliens à se servir de la Seine comme d'un axe de déplacement".

Avec le "Navigo fluvial", Pécresse veut que la Seine devienne un axe de déplacement pour les Franciliens
Un "Batobus" sur la Seine devant le ministère de l'Economie à Paris le 29 juillet 2015 - JACQUES DEMARTHON [AFP/Archives]

La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, qui préside aussi le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif), signait ce mardi une convention en ce sens avec Batobus, un service de navettes fluviales, filiale de Bateaux Parisiens et membre du groupe Sodexo.

Cette convention permettra aux voyageurs possédant la carte Navigo (forfaits Navigo Annuel et Imagine R) d'emprunter les navettes fluviales de Batobus à volonté, moyennant 40 euros par an, au lieu de 60 euros par an ou 11 euros par jour actuellement.

"Il s'agit d'une remise consentie par Batobus", non compensée par le Stif, précise la compagnie fluviale, qui accueille près de 2 millions de passagers par an, et espère toucher entre 10.000 et 100.000 détenteurs du Passe Navigo avec cette offre.

Concrètement, cette offre pourrait soulager le trafic du RER C, qui suit également le cours de la Seine.

Batobus compte huit bateaux desservant neuf stations sur les rives droite et gauche de Paris, entre Beaugrenelle (XVe arrondissement) et le Jardin des Plantes (Ve), en passant par l'île de la Cité. Une dixième station, à Invalides, est prévue en 2017.

La première fois, le voyageur devra présenter sa carte Navigo au guichet pour acheter le passe annuel, qu'il devra ensuite montrer à chaque montée dans les navettes fluviales.

"Nous proposons une offre alternative pour traverser Paris sur le secteur des voies sur berge qui a été fermé à la circulation automobile", a expliqué récemment au Journal du Dimanche Mme Pécresse (LR), toujours en guerre contre la décision de la maire de Paris Anne Hidalgo (PS) de piétonniser les voies sur berge.

"Cette offre n'est pas concurrente en termes de rapidité avec les autres modes de transport", a reconnu Mme Pécresse, "mais elle est confortable, agréable, et moins polluante".

L'offre est cependant restreinte en termes d'horaire: les stations de Batobus sont desservies toutes les 40 minutes, entre 10H00 du matin et 17H, 19H ou 21H30, selon les jours de la semaine et les périodes de l'année.

La Seine, 'axe délaissé'

Plus largement, pour "nourrir la réflexion autour de la relance des transports sur la Seine", le Stif va lancer au premier semestre une étude du transport fluvial de personnes, car "la Seine est aujourd'hui un axe délaissé par les transports en commun", a regretté la semaine dernière Mme Pécresse.

Cette étude devra examiner les expériences menées à l'étranger, l'expérimentation Voguéo menée de 2008 à 2011, et les besoins de liaisons courtes pour aller d'une rive du fleuve à l'autre là où il n'y a pas de ponts.

Voguéo était un système de navettes fluviales lancées à titre expérimental en juin 2008 entre Paris et Maisons-Alfort (Val-de-Marne), mais sans succès, car les bateaux ne circulaient pas plus loin que la gare d'Austerlitz et transportaient en moyenne seulement 7 voyageurs pour 76 places.

En 2012, un appel d'offre avait été lancé pour un projet plus large, qui aurait dû compter trois lignes et une trentaine d'escales. Mais seul Batobus avait fait une offre, pour un budget jugé trop élevé par le Stif (présidé par l'ancienne majorité socialiste), qui a jeté l'éponge en 2013.

L'étude devra également explorer les possibilités offertes par les différentes innovations en matière de transports, a précisé le Stif, "à l'image de la solution +Sea Bubble+", ces embarcations électriques créées par Alain Thébault, et directement inspirées par son Hydroptère, bateau pouvant "voler" au dessus des flots.

La maire de Paris s'est déjà emparée du sujet: en novembre, elle a exprimé son souhait "que Paris soit la première capitale" à tester les premiers prototypes de ces "bulles volantes électriques" sur la Seine.

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