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Caen (AFP). Deuxième journée de barrages contre la loi travail, "pas de risque de pénurie" de carburant (Vidalies)

Des manifestants opposés à la loi travail continuaient mercredi soir à perturber la circulation, notamment aux abords de Caen et de Nantes, ainsi que des accès à des dépôts de carburant ailleurs dans le pays, mais il n'y a "aucun risque de pénurie", a assuré le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies.

Caen (AFP). Deuxième journée de barrages contre la loi travail, "pas de risque de pénurie" de carburant (Vidalies)
Des manifestant contre la loi travail bloquent l'accès à la raffinerie Gonfreville-l'Orcher en Normandie, le 18 mai 2016 - AFP

"Il n'y a aucun risque de pénurie, je veux arrêter ce discours que je vois sur quelques réseaux sociaux", a déclaré Alain Vidalies sur France 3. "A ce stade-là, il n'y a évidemment aucun risque", a-t-il insisté.

La Normandie semblait la plus touchée par le mouvement social. A Caen, où ils sont mobilisés depuis mardi, 186 poids lourds étaient bloqués mercredi soir entre les portes 14 et 16 du périphérique, selon la préfecture du Calvados.

Au Havre, un homme de 44 ans a trouvé la mort mercredi matin dans une collision avec un poids lourd qui avait fait demi-tour comme d'autres véhicules avant lui à l'approche d'un barrage, et emprunté ensuite la rocade à contre-sens.

Dans la cité portuaire, sur sept points de blocage mercredi, quatre devaient rester en place jusqu'à la manifestation prévue jeudi matin, selon la CGT, dont l'accès à la raffinerie Total de Gonfreville L'Orcher. A Rouen, un dépôt de carburant est toujours bloqué.

Ailleurs dans le Grand Ouest, d'autres mobilisations se sont déroulées comme à Vern-sur-Seiche, au sud-est de Rennes, ou à Lorient (Morbihan) où le dépôt pétrolier du port était toujours bloqué en fin de journée.

Les routiers sont aussi mobilisés à Carquefou, au nord-est de Nantes, où ils ont mis en place tôt mercredi un barrage sur un giratoire qui était toujours en place en soirée, bloquant 300 à 400 poids lourds, selon un syndicaliste FO.

Dans le reste du pays, en Auvergne, une centaine de manifestants bloquaient les grilles du dépôt de carburant Total de Cournon-d'Auvergne, selon la CGT.

Dans les raffineries du groupe Total au plan national, le mouvement de grève à l'appel de la CGT et de FO a conduit à mettre les installations en "débit mini", selon Eric Sellini (CGT). Les machines "sont au minimum technique", a abondé Franck Manchon (FO).

Ajoutées aux blocus, ces mesures font qu'aucun produit ne sort plus des raffineries de Grandpuits (Seine-et-Marne) et Gonfreville L'Orcher, selon M. Sellini. A Donges (Loire-Atlantique), la grève, stoppée mardi soir, devrait reprendre jeudi. Autour de l'étang de Berre, près de Marseille, les raffineries sont en grève tournante, a-t-il ajouté.

Des assemblées générales sont prévues vendredi pour décider de la suite du mouvement, a précisé M. Manchon.

Une porte-parole de Total a assuré que les raffineries "fonctionnent normalement mais certaines ne peuvent plus expédier leurs produits".

Cependant, la préfecture de l'Eure a fait état de "difficultés" concernant les approvisionnements de certaines stations service dans le département, "compte tenu des comportements de précaution des usagers de la route ces derniers jours". La préfecture s'est voulue rassurante, affirmant que "des réapprovisionnements sont d'ores et déjà en cours depuis des dépôts qui ne sont pas normands".

La préfecture de Seine-Maritime a même lancé un "appel au civisme et à la responsabilité de chacun pour limiter leur approvisionnement et ne pas céder à la panique".

Dans un communiqué, l'OTRE, organisation qui regroupe des TPE et PME du transport routier, rappelle que le "véritable enjeu pour conserver l'emploi dans le transport français se situe dans la concurrence déloyale européenne. Ces pratiques de dumping social ne peuvent se perpétuer plus longtemps sans que l'ensemble des entreprises françaises soient menacées de mort". Si "les pratiques anti-concurrentielles perdurent et s'amplifient, la question même de la rémunération des heures supplémentaires ne se posera même plus", conclut-elle à l'adresse des grévistes.

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