Les obsèques auront lieu jeudi dans cette ville, en l'église Saint-Félix, selon le faire-part de décès paru mardi dans le Figaro.
Dans cet avis, les familles Hodanger (nom de jeune fille d'Agnès de Ligonnès) et de Ligonnès font part de cette "mort tragique" de la mère et de ses quatre enfants.
"La cérémonie religieuse aura lieu le jeudi 28 avril à 14H30 en l'église Saint-Félix, à Nantes", précise le texte. "Ni fleurs ni couronnes".
Selon des informations diffusées à des proches par la famille, l'inhumation devait avoir ensuite lieu dans le berceau de la famille d'Agnès, samedi à Noyers-sur-Seine, dans l'Yonne.
La marche silencieuse doit normalement partir en début d'après-midi du haut cours des Cinquante otages, au centre-ville de Nantes, pour rejoindre la demeure de la famille située plus au nord. L'appel, d'abord lancé parmi les réseaux d'amis et de proches de la famille, a été relayé sur Facebook.
Lundi de Pâques, aucune confirmation n'a pu être obtenue auprès de la préfecture de Nantes mais une des organisatrices a indiqué à l'AFP que le nécessaire avait été fait auprès de la police et de la préfecture.
"Nous serons tous munis d'une fleur blanche de notre choix et partirons du cours des Cinquante otages à Nantes pour finir cette marche silencieuse en face de leur ancienne demeure", indique la page Facebook intitulée "Marche silencieuse en hommage à la famille Dupont de Ligonnès".
"Les organisateurs, qui sont des proches des enfants de la famille, souhaitent, si la presse souhaite couvrir cet évènement, que ce soit fait avec dignité et respect", a ajouté l'organisatrice qui a souhaité conserver l'anonymat, se présentant comme une des amies d'Arthur de Ligonnès, qui étudiait dans le même établissement qu'elle, en Vendée.
"Il s'agit pour nous de soutenir la famille et de leur rendre hommage", a-t-elle ajouté.
Les recherches pour retrouver Xavier Dupont de Ligonnès, père de la famille dont la mère et les quatre enfants de 13 à 20 ans ont été assassinés à Nantes se sont poursuivies durant le week-end pascal.
M. Dupont de Ligonnès a été vu pour la dernière fois à Roquebrune-sur-Argens (Var) le 15 avril et les enquêteurs tentaient toujours de savoir, sans succès à ce stade, s'il pouvait exister un lien avec la "disparition inquiétante" d'une quinquagénaire, Colette Deromme, le 14 avril à Lorgues (Var).
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