Orelsan devra une nouvelle fois se justifier des textes de chansons interprétées lors d’un concert à Paris en mai 2009. Poursuivi par des associations féministes, le rappeur avait d'abord été condamné le 31 mai 2013 à 1 000 euros d’amende avec sursis pour injure et provocation à la violence envers les femmes. Il avait fait appel, puis la cour d’appel de Paris avait jugé les poursuites prescrites et ne s’était pas prononcé sur le fond du dossier.
Répondant au pourvoi de cinq associations et du parquet général, la Cour de cassation a estimé ce mardi 23 juin que la cour d’appel ne pouvait pas "prononcer d’office la prescription de l’action publique sans avoir permis aux parties d’en débattre". Les hauts magistrats ont annulé la décision de la cour d’appel de Paris et renvoyé le dossier devant la cour d’appel de Versailles pour qu’Orelsan soit rejugé.
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