Le collectif avait déjà alerté le grand public en janvier dernier évoquant "une pollution record" après des rejets de l'usine BASF située à Saint-Aubin-Lès-Elbeuf, près de Rouen, qui se retrouve notamment dans l'eau du robinet. Les sept associations qui composent le groupement sont allées déposer plainte auprès du procureur de la République de Rouen, mercredi 25 juin, pour "atteinte à l'environnement et mise en danger d'autrui". Ils estiment que les rejets de polluants éternels de BASF dans la Seine durent depuis 25 ans, études et analyses à l'appui.
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Ces polluants éternels appelés PFAS sont issus de la fabrication du Fipronil, un insecticide destiné majoritairement à l'export, et "dont l'usage agricole est interdit en Europe en raison de sa toxicité élevée, en particulier pour les organismes aquatiques", explique le collectif qui estime que "l'usine BASF est la première émettrice de PFAS au niveau national". Parmi ces PFAS se trouvent en grande quantité les TFA (acide trifluoroacétique).
Interdire tout rejet de TFA
En plus de sa plainte, le collectif "a demandé le même jour au préfet de Seine-Maritime d'interdire à l'exploitant tout rejet de TFA", dont les relevés dans la Seine "sont très supérieurs aux seuils européens". Selon le collectif "le fait de rejeter de telles quantités de PFAS dans les milieux est susceptible de constituer de multiples délits, et en particulier notamment les délits d'atteinte à la biodiversité, de mise en danger d'autrui et de pollution des eaux". Les associations se réunissent, jeudi 26 juin, devant la préfecture de Seine-Maritime à Rouen.
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