C'est sous le tonnerre, les éclairs et une pluie torrentielle que j'arrive au Pont du Coudray à Amayé-sur-Orne, au sud de Caen. Ambiance mouvementée pour ma première partie de pêche… Sur place, je retrouve Guy Marnier et Christian Canina, bénévoles à l'Amicale Union Gaule et Gardon Caennais (AUGGC). Cette association gère les droits de pêche dans ce secteur.
Pêcher puis relâcher
Guy Marnier m'assure que le mauvais temps "ne va pas durer". En attendant, nous nous abritons dans la voiture. C'est l'occasion de me transmettre les bases. Il faut dire que je n'ai jamais tenu une canne à pêche de ma vie. Au premier rayon de soleil, direction le lieu de pêche sur lequel Christian Canina était installé avant la foudre. "La pêche c'est ma passion, confie-t-il sur le chemin, j'ai appris tout jeune auprès de mon grand-père." Il pratique une méthode appelée "no kill", ce qui signifie en anglais "pas de mise à mort" : les poissons sont remis à l'eau vivants, et autant que possible "sans les blesser" après avoir été pêchés. Il réinstalle ses cannes à pêche, et me montre la technique. "Là, je pêche au feeder." Cela consiste à attirer les poissons à l'aide d'un petit panier (le "feeder") rempli d'appâts, lancé au milieu de la rivière. Au bout de 10 minutes à peine : "Tu as une touche !", lui indique Guy Marnier. Le premier pêcheur commence à remonter le poisson. "C'est un gros, je le sens, il se débat beaucoup." Il finit le combat à l'épuisette, et remonte une magnifique carpe de 3kg.
A mon tour. Je vais pêcher de façon classique, à la canne et au bord de l'eau. Je mets deux asticots sur l'hameçon, puis je déplie ma canne télescopique. Je fais un premier lancer, et… c'est un désastre, l'hameçon s'accroche dans les herbes sous-marines. J'en fais un deuxième, plus concluant. J'ai beaucoup de mal à rester immobile pour garder le flotteur - accessoire censé m'indiquer quand un poisson mord et maintenir l'hameçon à la bonne profondeur - à la surface sur la ligne d'eau, tout en le laissant dériver avec le courant. Troisième lancer, quatrième, cinquième… Je m'améliore. "C'est bien mieux", me complimente Guy Marnier, même si rien ne mord. Assise au soleil au bord de l'Orne, avec deux compagnons de pêche aussi bienveillants que sympathiques… Je passe un très bon moment ! Christian Canina remonte encore une brême, un poisson plat typique des eaux calmes. Je repose ma canne, il est temps de partir. Même si je n'ai rien pris, j'ai pu voir deux beaux poissons. Je remercie les membres d'AUGGC, qui sont à la recherche de bénévoles : "C'était génial, j'ai passé un super après-midi, merci pour tout" !
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