Risque d'attentats : sécurité maximale au Mont-Saint-Michel

Mercredi 24 août 2016, les représentants des forces de sécurité et le préfet de la Manche, Jacques Witkowski, passaient en revue le dispositif Sentinelle du Mont-Saint-Michel (Manche).

La réaction des visiteurs

Près de 40 militaires de la gendarmerie nationale et de l’armée de terre assurent chaque jour la sécurité du premier site touristique de France après Paris.

Tous les visiteurs doivent passer par deux barrières humaines avant d’accéder au Mont et ouvrir leurs sacs au pied de la Merveille, nous avons recueilli leurs réactions :

Protéger et rassurer les citoyens

Le préfet de la Manche, Jacques Witkowski, a précisé la fonction de l'opération Sentinelle mise en place au Mont-Saint-Michel depuis l'attentat de Nice.

Nouveaux aménagements

Au delà de l'opération Sentinelle, la sécurisation maximale du premier site touristique de France nécéssite de nouveaux aménagements. Un appel d'offre a été lancé pour la mise en place d'un dispositif anti intrusion de véhicule avant la passerèlle d'accès au Mont.

Par ailleurs, le préfet de la Manche a annoncé l'armement des cinq policiers municipaux du Mont-Saint-Michel.

• Lire aussi : Sécurité : des armes pour la police municipale du Mont-Saint-Michel

20 gendarmes chaque jour

Chaque jour au Mont-Saint-Michel, 20 gendarmes sont en poste pour assurer la sécurité des visiteurs. Le lieutenant-colonel Laurent Vandecapelle, commandant du groupement de gendarmerie de la Manche, précise les modalités du dispositif adapté à la menace des attentats perpétrés en France.

Pour assurer les besoins du dispositif, gourmant en effectifs, le lieutenant-colonel Vandecapelle mobilise de nombreux réservistes.

Actuellement, la gendarmerie nationale compte 240 réservistes dans la Manche. Un effectif minimum pour assurer les missions qui lui sont confiées.