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Paris (AFP). Mobilisation syndicale en ordre dispersé contre la loi El Khomri

Manifestations et grèves les 9 et 31 mars, rassemblements le 12 mars, intersyndicales les 17 et 18 mars: la mobilisation syndicale contre la loi El Khomri se fera en ordre dispersé, partisans d'amendements d'un côté ou d'un retrait, de l'autre.

Paris (AFP). Mobilisation syndicale en ordre dispersé contre la loi El Khomri
La ministre du Travail Myriam El Khomri à la sortie du Conseil des ministres le 2 mars 2016 à Paris - AFP
La fragile union syndicale s'est fissurée jeudi, lors de deux intersyndicales, l'une visant à réfléchir sur les amendements à proposer au gouvernement, l'autre sur les contours de la mobilisation du 31 mars. L'alliance du 23 février ne s'est pas renouvelée. Ce jour-là, à l'issue d'une intersyndicale, la première depuis 2013, neuf syndicats, dont la CGT, la CFDT, FSU ou l'Unef, avaient signé un communiqué commun pour dénoncer un projet "à risques" pour les salariés. Jeudi matin, une dizaine d'organisations, dont la CGT, la CFDT, FO et FSU, se sont réunies pendant près de quatre heures. Mais seuls les syndicats dits "réformistes" (CFDT, CFE-CGC, CFTC, Unsa) et la Fage ont paraphé un communiqué pour réclamer "impérativement" une modification "en profondeur" de la loi El Khomri. "Il y a des organisations syndicales en France qui préfèrent ne pas faire de propositions, on l'a encore vu ce matin", a regretté Véronique Descacq, numéro deux de la CFDT, qui juge le projet de loi El Khomri "trop libéral". Les signataires ont aussi appelé à des rassemblements dans toute la France samedi 12 mars afin de "faire pression sur le gouvernement entre les concertations bilatérales du 7 au 9 mars et la réunion des partenaires sociaux programmée le lundi 14 mars avec le Premier ministre". Jeudi après-midi, sept autres syndicats, qui réclament, eux, le retrait pur et simple du texte, ont appelé à manifester et à faire grève le 31 mars. Ils se réuniront en intersyndicale le 17 mars pour affiner les contours de cet appel. Parmi les réformistes, seule la CFE-CGC était présente. La centrale des cadres, qui n'a pas battu le pavé depuis 2010, pourrait rejoindre le mouvement des contestataires. "Si le texte ne bouge pas, nous appellerons à des manifestations le 31 mars", a prévenu Carole Couvert, présidente de la centrale. - 'Pas de rupture entre syndicats' - Face aux nombreuses critiques, politiques et syndicales, le gouvernement a reporté sa présentation en Conseil des ministres au 24 mars, afin de le "retravailler". Ce projet de réforme est censé, selon le gouvernement, répondre au chômage de masse, la France comptant 3,55 millions de demandeurs d'emploi sans activité. "Précariser le salariat, faciliter les licenciements ne créent pas d?emploi comme le démontrent les politiques menées depuis plusieurs décennies", répliquent les contestataires. Mais l'absence d'une stratégie commune syndicale jeudi ne traduit pas "une rupture" entre les syndicats, estime Fabrice Angéi, de la CGT. "Nous menons une action graduée", abonde Florence Dodin, de l'Unsa. Pour preuve, toutes les organisations, y compris les non-signataires, vont se revoir le 18 mars. Les réformistes ont fait des propositions notamment sur le licenciement économique : la loi "doit permettre aux juges d'apprécier la réalité des difficultés économiques et retirer le périmètre national", selon le communiqué. La version initiale du projet précise les motifs du licenciement économique (baisse du chiffre d'affaires, commandes, pertes d'exploitation) et réduit le périmètre à la France, ce qui est vu par la CFDT comme une incitation au dumping social pour les groupes multinationaux. En outre, "aucun forfait-jour ou modulation (du temps de travail, NDLR) ne doit être mis en place unilatéralement" par l'employeur, insistent-ils. Déjà, des mobilisations sont prévues le 9 mars, à l'appel d'organisations de jeunesse et de syndicats. Le gouvernement s'est dit prêt à revoir "les curseurs" de certaines mesures mais pas la philosophie générale de la réforme. D'ici au 24 mars, la concertation va permettre de "trouver le point de juste équilibre", a dit jeudi la ministre du Travail Myriam El Khomri. "Rien ne serait pire que l'immobilisme", a redit le président François Hollande mardi. En attendant, la pétition "Loi Travail : non, merci!" enregistrait jeudi près de 934.000 signatures.
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