Il n'y a plus de lac de retenue dans le sud-Manche, après l'arasement des barrages de La Roche-qui-Boit et des Vezins en 2022, près de Saint-Hilaire-du-Harcouët. Sauf qu'il reste des pontons d'accès au lac, qu'utilisaient les propriétaires des terrains autour de l'étendue d'eau pour y accéder. Ils donnent maintenant au-dessus du vide. Un diagnostic est en cours pour savoir quoi en faire.
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Un dossier complexe
Il est possible d'apercevoir certains de ces pontons depuis le pont des Biards. Certains sont construits de bois et de métal, d'autres sont fabriqués en béton. La complexité du dossier réside dans le fait que le début du ponton est sur un terrain privé quand le bout est dans le domaine public car au-dessus du lac, quand il y en avait un.
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Certains sont faits en bois et métal, d'autres en béton. - Thibault Lecoq
Une centaine de pontons
"On essaie de traiter les pontons qui peuvent être supprimés de manière à éviter tout risque d'accident et pouvoir recycler, ou en tout cas ne pas laisser dans la nature des déchets qui vont forcément finir par tomber", explique Olivier Cattiau, le chef du service environnement de la Direction départementale de la terre et de la mer à la préfecture de la Manche. Il existe une centaine de pontons et 63 propriétaires de terrains ont permis aux agents d'aller vérifier l'état des pontons. La prochaine étape après le diagnostic est de débroussailler et détruire ces pontons. Aujourd'hui, il est possible de se balader le long de la Sélune.
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