En janvier dernier, à Colombelles, une femme appelle la police à 12h. Elle prévient qu'elle a entendu des cris et vu un voisin tirer et traîner une femme par les cheveux. Les policiers se présentent au domicile et trouvent un homme de 36 ans, seul, sa compagne est partie chez ses parents.
Marques de violences ou injections esthétiques ?
Elle revient et explique qu'elle est rentrée chez elle à 9h du matin, car elle est aide-soignante de nuit. Son compagnon est absent. Il rentre un peu plus tard, alcoolisé, ce qu'elle ne supporte pas. Elle crie et veut partir. Selon lui, il la rattrape dans le couloir et la ramène fortement par le bras dans le logement. En aucun cas, il ne l'a tirée ou traînée par les cheveux. Les forces de l'ordre constatent qu'elle a des rougeurs sur le visage et les lèvres gonflées, ce qu'elle justifie par des injections esthétiques qui viennent d'être faites.
Cependant, le prévenu est placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'approcher sa compagne. La voisine est réentendue et admet qu'elle était peut-être tirée par le bras. Au tribunal de Caen le 20 mai, les présents confirment leurs dires.
Le couple ne nie pas, car ils s'aiment et veulent reprendre la vie commune. Pour la procureure, "tout le monde parle, mais il y a eu violence et je dois sanctionner". L'avocat de la défense signale que la compagne dit que tout va bien et qu'elle n'est pas victime. Il demande la relaxe. Il sera entendu, puisqu'après délibéré, l'homme est relaxé de tous les faits reprochés.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.