Pour la série « Gradations », dont trois œuvres sont présentées dans l’exposition,Laure Tiberghien utilise des feuilles d’Ilfoflex, un papier à développement chromogène dont la fabrication a été arrêtée. Comme dans ses séries précédentes, le protocole de production lui permet « d’inventer des images tout en allant dans les couches de la photographie ». Dans l’obscurité totale du laboratoire, la photographe organise la rencontre de la lumière avec le papier, souvent périmé, pour faire advenir des surfaces colorées. Ils sont des supports d’enregistrement oxydés par le temps dont elle vient réveiller la charge chromatique et accentuer la présence par un flux de lumière dirigé. Cette troisième rencontre dans le cadre de l’exposition « La couleur est la lumière » réunira Laure Tiberghien, artiste, et Nathalie Delbard, critique d’art et professeure en arts plastiques à l’université de Lille. Vous pouvez retrouver les différentes rencontres de ce cycle sur notre site : lepointdujour.eu
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