Les Franciscaines en scène - Marie Agnès Gillot, Elisabeth Schwartz - Diptyque: Loïe Fuller et Isadora Duncan

Le temps de deux représentations exceptionnelles, l’étoile Marie-Agnès Gillot, artiste associée aux Franciscaines en 2025, et Elisabeth Schwartz, historienne de la danse, s’associent pour une création spécifiquement imaginée en lien avec l’exposition Bleu profond, l’océan révélé. On sait le lien qui unit Isadora Duncan à la mer tout comme celui qui préside au geste de Loïe Fuller entre ondulation et tournoiements dont la célébrissime danse serpentine aura marqué l’histoire de la danse. Cette création, conçue sous forme de diptyque, met en miroir ces deux légendes de la danse incarnées par une interprète non moins iconique. Marie-Agnès Gillot partage la scène avec Élisabeth Schwartz qui ancre sa vie d’artiste dans les danses libres d’Isadora Duncan — en plus d’être une éminente pédagogue et d’être l’interprète de la pièce de Jérôme Bel, Isadora Duncan. MARIE-AGNÈS GILLOT Née en 1975 à Caen, Marie-Agnès Gillot démarre la danse classique dès l’âge de 5 ans et passe le concours de l’école de danse de l’Opéra de Paris. Elle le réussit du premier coup, à 9 ans. Émancipée à 15 ans pour son admission dans le Corps de ballet, promue quadrille en 1991, coryphée en 1992, sujet en 1994 et première danseuse en 1999 ; elle accède à la consécration, étoile, le 18 mars 2004, sur le ballet contemporain de Carolyn Carlson, Signes. Interprète des plus grands chorégraphes : Roland Petit, Mats Ek, Pina Bausch et Benjamin Millepied. Tour à tour étoile, chorégraphe, actrice, chanteuse, mère, engagée, professeure, elle se définit avant tout comme artiste. ELISABETH SCHWARTZ Danseuse formée en danse classique et en danse contemporaine principalement à New York, elle se consacre depuis de nombreuses années à l’interprétation des danses d’Isadora Duncan qui lui ont été enseignées à New York par Julia Levien (Isadora Duncan Commemorative Dance Company) et qu’elle transmet aussi à de nombreux danseurs : Boris Charmatz, François Chaignaud, au Ballet de Lorraine…