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Bruxelles (AFP). Bras de fer entre la zone euro et la Grèce qui dit non au chantage

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Bruxelles (AFP). Bras de fer entre la zone euro et la Grèce qui dit non au chantage
Le ministre grec Yanis Varoufakis (g) parle avec son homologue espagnol Luis de Guidos Jurado, le 17 février 2015 à Bruxelles - AFP
Les négociations entre la zone euro et la Grèce sur la suite du programme d'aide dont bénéficie le pays était plus que jamais dans l'impasse mardi, Athènes refusant de céder au "chantage psychologique" de ses créanciers, qui lui ont fixé un ultimatum jusqu'à vendredi. "La Grèce n'accepte pas les conditions et les ultimatums", "elle dit non", a lancé le Premier ministre, Alexis Tsipras, devant les parlementaires de son parti de gauche radicale Syriza. "Nous refusons le chantage psychologique", a-t-il insisté. Lundi soir, les négociations entre Athènes et la zone euro ont tourné court lors d'une réunion dont l'enjeu était de trouver comment la Grèce va se financer à court terme, alors que son programme d'aide prend fin le 28 février. Pour M. Tsipras, l'échec de cette réunion revient principalement à Jeroen Dijsselbloem, le patron de la zone euro, accusé d'avoir "remplacé par un nouveau texte" un autre, manifestement plus acceptable pour son gouvernement, qui "faisait allusion à l'extension de l'accord de prêt et non au mémorandum", le plan d'aide géré par les créanciers du pays (UE, BCE et FMI). Avec l'Europe, "nous voulons une solution, pas une rupture", a assuré M. Tsipras, tout en annonçant des mesures sociales qui vont à l'encontre des préconisations du programme. Elles "vont conforter les salariés, les chômeurs, les PME et vont relancer l'économie", a-t-il expliqué. Parmi elles figure l'étalement des remboursements de prêts bancaires pour les plus défavorisés. Cette riposte de la Grèce, qui campe fermement sur ses positions, ravive le scénario d'un "Grexit", une sortie désordonnée de la zone euro. Sans soutien de ses créanciers, Athènes risque de se retrouver rapidement à court d'argent et ne pourra plus bénéficier d'une aide vitale pour ses banques --les prêts d'urgence ELA-- accordés par la Banque de Grèce mais qui doivent être approuvés par la Banque centrale européenne. L'institut monétaire doit discuter mercredi de cette facilité. - La balle dans le camp grec - "Si le programme ne s'achève pas dans les formes, nous allons vers une situation difficile", a reconnu le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, tandis que son homologue britannique, George Osborne, évoquait "un moment critique pour la Grèce et la zone euro". Pour les Européens, la seule option est que la Grèce, sous tutelle depuis 2010, demande une extension du programme de redressement en cours. L'Eurogroupe lui a donné jusqu'à vendredi. "C'est aux Grecs d'agir", a insisté M. Dijsselbloem. "La première étape de la procédure, (c'est) qu'ils demandent une extension, dans ce cas on peut ouvrir le parapluie protecteur de ce programme () et on peut ensuite tranquillement discuter plus avant". La Commission insiste sur le fait qu'il n'y a "pas de plan B", invitant la Grèce à "passer de l'idéologie à la logique". Mais le gouvernement se refuse à proroger en tant que tel un plan qui conditionne les prêts consentis à la mise en ?uvre d'une austérité qui a provoqué selon lui une véritable "crise humanitaire". Il veut obtenir un répit d'au moins quatre mois de la part de ses créanciers pour négocier un nouveau "contrat". "Nous savons en Europe comment aboutir à de bonnes solutions, à une solution honorable à partir de nos désaccords initiaux", a affirmé le ministre grec, Yanis Varoufakis. A la nuance près, que le geste doit venir, selon lui, de la zone euro. "Les Grecs ont une position très forte. Ils ne nous laissent plus de marges de man?uvre. Cela commence à ne plus être du théâtre", a estimé un diplomate, inquiet. Pourtant, "le programme n'est pas le diable", a plaidé un responsable européen sous couvert d'anonymat.

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