C'est un engagement important pour une bonne action. L'Ecole de Normandie de l'association Chiens guides d'aveugles, basée à Honguemare-Guenouville près de Bernay, cherche des familles d'accueil. Il s'agit de prendre chez soi un petit chien de ses 2 mois jusqu'à ses 12 mois, avant sa formation spécifique dans le centre d'éducation. Il s'agit le plus souvent de labradors, de labradors croisés golden, de goldens retrievers, de bergers allemands ou de labradoodles. "Ce qu'on attend, c'est d'avoir un super chien de compagnie", explique Cédric Coquin, moniteur de chiens guides d'aveugles et responsable des familles d'accueil pour l'école de Normandie.
Capable de répondre à des ordres de base
En clair, le chiot doit petit à petit être capable d'être sage à la maison, de ne pas dormir sur le canapé ou le lit, de ne pas réclamer à manger quand les maîtres sont à table... "On s'attend aussi à ce que le chien soit attentif à son maître en extérieur, qu'il ne tire pas sur la laisse pour aller voir ses congénères par exemple", ajoute le spécialiste. Il doit être capable de répondre à des ordres de base. L'éducation spécifique commence ensuite à l'école, à partir d'un an. "On commence alors le travail de guidage", précise Cédric Coquin. Un chien guide d'aveugles, quand il est formé, peut répondre à une cinquantaine d'ordres et est capable de trouver un arrêt de bus, un escalator ou un passage piéton.
Une sélection des familles d'accueil
Il n'y a pas de profil type pour les familles d'accueil des chiots, mais une sélection est réalisée par l'association. "Il faut s'intéresser à l'éducation et avoir du temps à consacrer au chien", précise le professionnel. Un dossier de candidature est donc à remplir pour que l'association puisse évaluer l'environnement dans lequel le chiot va évoluer. A noter que l'école prend en charge les frais vétérinaires et de nourriture du chien pendant qu'il est en garde. L'équipe moniteur suit aussi la famille d'accueil, "une fois par semaine le premier mois et on espace petit à petit."
Le plus dur peut-être ? Se séparer du chien après l'avoir accueilli pendant un an. "Il y a forcément l'attachement qui entre en compte. Il faut savoir pourquoi on le fait. La séparation est difficile mais il y a une satisfaction de voir le chien évoluer ensuite avec une personne déficiente visuelle qui va gagner en autonomie. On participe vraiment à une bonne cause", conclut Cédric Coquin.
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