Cela ne fait aucun doute, il sera bien présent à Caen le 9 juillet prochain. Alors que le Tour de France fait à nouveau étape dans la ville millénaire, pour un contre-la-montre individuel qui s'annonce capital, Vincent Barteau aura le plaisir de retrouver une grande famille qu'il connaît bien, celle de la Grande Boucle. "Ce sera une belle journée pour Caen, c'est super !", sourit-il. Celui qui a grandi à Giberville a pédalé dans le peloton des années quatre-vingt, partageant la même équipe que quelques noms qui parlent à tous : Laurent Fignon, Greg Lemond ou encore Bernard Hinault. Mais pourtant, lors de son premier Tour de France en 1984, c'est lui qui brillera pendant 12 jours, le maillot de leader sur le dos. Alors que rien ne le destinait à s'en emparer. L'intéressé raconte cette étape sans difficulté entre Béthune et Cergy-Pontoise.
Une attaque pleine de rage
"Je suis à côté de Greg Lemond, qui me dit : 'On s'arrêterait bien pisser.' Il y a une règle dans le peloton : tu doubles tout le monde pour montrer que tu t'arrêtes, et personne n'attaque. Justement, quand on remonte les voitures, j'entends à la radio : 'Attaque ! Attaque dans le peloton.' On se dit : 'C'est quoi ça ?' Alors je remonte vite Greg Lemond dans les premières positions, car c'était un favori de l'épreuve."
"Au loin je vois un mec, alors de rage j'attaque et je vais le chercher. Je me retrouve avec Maurice Le Guilloux et un Portugais [Paulo Ferreira, N.D.L.R.] Je leur passe la sauce, et je leur dis : 'On se relève, je ne veux pas partir dans une galère alors qu'il reste plus de 200km.' Maurice me dit : 'Non non, on continue.' Au final on arrive avec 17 minutes d'avance et je prends le jaune. Comme quoi si je ne m'arrête pas pisser…"
Vincent Barteau cédera la tunique dans les Alpes à son autre coéquipier Laurent Fignon.
Vincent Barteau aura le plaisir de retrouver une grande famille qu'il connaît bien, celle de la Grande Boucle.
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