Rouen. Municipales 2020. En janvier, la campagne s'accélère

Les écolos jusqu'au bout

Les apparences comptent en temps de campagne. Jean-Michel Bérégovoy (photo), la tête de liste EELV Réenchantons Rouen, l'a bien compris en tournant une vidéo pour ses vœux depuis le Jardin des plantes, "parce que c'est un lieu symbolique", explique-t-il. Plus difficile en revanche de souhaiter la "bonne santé", quand il subsiste des inquiétudes après l'incendie de Lubrizol, note l'élu. Pas de doute si cela était encore le cas, la catastrophe industrielle sera bien l'un des grands sujets de la campagne rouennaise…

Sécurité x3, le RN récite

Lors de ses vœux sur les réseaux sociaux, Guillaume Pennelle, candidat Rassemblement national à la mairie de Rouen, a déroulé les arguments chers à son parti. La sécurité avec des investissements massifs pour "faire face à la recrudescente d'actes intolérables". Une sécurité que le professeur d'histoire veut aussi culturelle, en coupant les subventions aux associations qui visent à déconstruire notre culture et notre identité. Sécurité économique enfin, Guillaume Pennelle dénonçant, comme à son habitude, un "gaspillage de l'argent public".

Chacun ouvre son pied-à-terre

C'est une habitude des élections municipales. Pour être au plus proche des électeurs et avoir une meilleure visibilité dans la ville, chaque candidat ouvre sa permanence électorale. Marine Caron a choisi la rue de la République, un ancien salon de coiffure, qui sera baptisé Le Rendez-vous des Rouennais. Elle se trouve ainsi à deux minutes à pied du local rouennais du Parti socialiste où l'on peut croiser régulièrement Nicolas Mayer-Rossignol. Autre candidat à ouvrir sa permanence : Jean-Louis Louvel, qui s'installe sur la place Saint-Marc.