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Ouistreham. Ouistreham : lacrymogènes contre des migrants, la Préfecture s'explique

Vendredi 21 septembre 2018, le CAMO (Collectif d'aide aux migrants de Ouistreham) (Calvados) a publié sur sa page Facebook des vidéos montrant des migrants touchés par des bombes lacrymogène. La Préfecture donne des explications.

Ouistreham. Ouistreham : lacrymogènes contre des migrants, la Préfecture s'explique
Photo prise par des membres du Collectif d'aide aux migrants de Ouistreham (Calvados) et publié sur leur page Facebook. - CAMO

Les vidéos et photos publiées vendredi 21 septembre 2018 sur la page Facebook du Comité d'aide aux migrants de Ouistreham (CAMO) (Calvados) sont frappantes. On y voit plusieurs migrants à terre "gazés" par des bombes lacrymogènes.

Des photos du CAMO

"Une équipe du CAMO est très vite arrivée sur place et a pu constater que quatre jeunes étaient au sol dont deux avaient perdu connaissance. Avaient-ils reçu des coups ? Ce qui est certain, à l'odeur et vu l'état de leurs yeux, c'est que les quatre jeunes étendus au sol avaient été gazés", peut-on lire sur la page Facebook.

La Préfecture s'explique

Contactée, la Préfecture du Calvados a tenu a apporté une réponse sur l'utilisation de ces gaz lacrymogènes. "L'usage de l'aérosol lacrymogène portatif les 20 et 21 septembre était motivé par la nécessité, pour les gendarmes mobiles, de se dégager face à des regroupements de migrants. Le jeudi 20 septembre, un gendarme mobile s'est trouvé isolé au milieu d'une quinzaine de migrants à l'attitude agressive et a été contraint, pour se dégager, de faire usage de son aérosol afin de les disperser. Le vendredi 21 septembre, à la suite d'une erreur de trajet d'un poids lourd contraint de faire demi-tour sur la place de Gaulle à Ouistreham, un groupe de migrants a tenté de passer en force pour accéder à la remorque de ce véhicule, bousculant au passage plusieurs gendarmes restés à proximité pour sécuriser la manœuvre du chauffeur. L'un des gendarmes a été contraint, dans ce contexte de forte pression et afin de continuer à sécuriser convenablement la circulation, de faire usage de son aérosol de dotation".

L'usage des bombes lacrymogène par les forces de l'ordre fait l'objet d'un rapport analysé par la chaîne de commandement de la gendarmerie, par le général, commandant le groupement et, à l'issue, par le préfet du Calvados.

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