La préfecture de la Manche a annoncé mardi 17 juillet 2018 que la dépollution de l'abattoir d'AIM allait être payée par l'État. "Notre but est de sécuriser le site et de préserver le plus d'actifs possible pour qu'ils aillent vers les salariés", sous forme d'indemnités, au lieu d'être "grignotés" par le financement de la dépollution, a expliqué à nos confrères de l'AFP, le secrétaire général de la préfecture de la Manche Fabrice Rosay.
Une opération de 130 000 euros
Légalement, le dernier exploitant doit dépolluer le site, "mais il existe une procédure qui permet à l'État de financer cette opération évaluée à environ 130.000 euros". Pour l'heure, l'urgence est l'ammoniaque. La préfecture recherche une entreprise qui puisse dépolluer le site en septembre 2018.
300 euros par mois pour les salariés
Cette décision fait suite à une manifestation lundi soir de 180 salariés devant la préfecture, selon Une délégation avait été reçue par le préfet. L'État a aussi promis aux salariés 300 euros par mois pendant 24 mois d'allocation temporaire dégressive, prévue pour tous les salariés qui se retrouvent licenciés.
Le tribunal de commerce de Rouen a prononcé le mercredi 4 juillet 2018 la liquidation d'AIM. La société était détenue depuis 2015 à 66 % par une SAS composée de salariés et à 34 % par la SEM Imagine (45 % département de la Manche, 45 % région Normandie et 10 % Caisse des dépôts et consignations).
Avec AFP
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