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Paris (AFP). PS: Macron froisse à nouveau le parti avec sa critique des 35 heures

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Paris (AFP). PS: Macron froisse à nouveau le parti avec sa critique des 35 heures
Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron face au patron du Medef Pierre Gattaz le 27 août 2015 à Jouy-en-Josas - AFP
Emmanuel Macron a de nouveau suscité un flot de critiques au sein du PS après sa dénonciation des 35 heures jeudi devant l'université du Medef, qu'il a démentie vendredi matin, nouvel épisode des tiraillements de la majorité qui, après celui du 49-3, promet d'animer la grand-messe socialiste de La Rochelle. C'est à Jouy-en-Josas (Yvelines), où le Medef tient chaque année son université d'été sur le campus de HEC, que le ministre de l?Économie a lâché cette phrase sur les "fausses idées" de la gauche, 35 heures en tête. Jouy-en-Josas, ville où l'on peut toujours visiter la dernière demeure de Léon Blum, grand artisan de la réduction du temps de travail à la tête du Front Populaire. "Il a quelque part insulté Jaurès, Léon Blum, François Mitterrand, Lionel Jospin et Martine Aubry", a dénoncé le député PS Yann Galut, qui a accusé M. Macron de "renier toutes les valeurs de la gauche" et exigé une "clarification" à Manuel Valls. La clarification ne s'est pas fait attendre: "pas de remise en cause du temps légal de travail et des 35 heures", a assuré le Premier ministre, en déplacement à Châlons-en-Champagne, avant d'asséner que "les petites phrases" font "mal à la vie publique". Emmanuel Macron lui-même, dans une déclaration transmise vendredi matin à l'AFP, a assuré qu'il ne "parlai(t) pas des 35 heures", le travail restant "le plus beau combat de la gauche", invitant à "écouter le discours, pas réagir à des commentaires". Pour les socialistes, le numéro d'équilibriste est connu, et toujours périlleux. L'an passé, c'est Manuel Valls qui s'y était plié, proclamant un bruyant "j'aime l'entreprise" devant les représentants du Medef avant de clamer son amour des socialistes à La Rochelle. - Macron comparé à Sarkozy - Sur le fond, Emmanuel Macron s'était montré plutôt offensif face au Medef. "Qui peut honnêtement prétendre que les choses n'ont pas changé", a-t-il lancé, évoquant le pacte de responsabilité et sa propre loi, adoptée à grand renfort de 49-3. "Investissez maintenant, prenez des risques maintenant", a-t-il exhorté les patrons. Mais à La Rochelle, c'est le seul passage sur les "fausses idées" de la gauche qui a concentré l'attention. Car celle-ci, selon le locataire de Bercy, "a pu croire à un moment, il y a longtemps, que la politique se faisait contre les entreprises, ou au moins sans elles () Que la France pourrait aller mieux, en travaillant moins. C'était de fausses idées". Cette absence de révérence devant ce totem du PS, M. Macron la porte à son corps défendant depuis son arrivée à Bercy. En août 2014, le successeur d'Arnaud Montebourg avait dû se défendre d'un entretien accordé au Point juste avant sa nomination, dans lequel il suggérait de permettre de "déroger" aux 35 heures. Le jeune ministre (37 ans), ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée, a certes commis plusieurs impairs de communication depuis un an, des "illettrées" de l'entreprise Gad à ces jeunes Français qui doivent selon lui "avoir envie de devenir milliardaires". Difficile néanmoins de croire que cet énarque et ancien assistant du philosophe Paul Ricoeur n'ait pas mesuré le poids de ses mots, alors que le PS est en pleine effervescence à La Rochelle. "Le moins que l'on puisse dire est que cette phrase est une fausse bonne idée", a réagi le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, qui se veut garant d'un certain équilibre au sein de la majorité. Chef de file des frondeurs, Christian Paul a préféré manier l'ironie. "Je croyais que Nicolas Sarkozy était de retour mais je n'avais pas compris qu'il était de retour au gouvernement", a-t-il dit. La sortie de M. Macron survient alors que son nom circulait pour récupérer le portefeuille du Travail laissé vacant par François Rebsamen. "Ne surchargeons pas" ce jeune ministre, avait prévenu le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis. La rentrée promet néanmoins d'être agitée avec les projets, encore flous, du gouvernement de réformer le marché du travail.
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