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Washington (AFP). Nucléaire iranien: tensions entre les républicains du Congrès et la Maison Blanche

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Washington (AFP). Nucléaire iranien: tensions entre les républicains du Congrès et la Maison Blanche
Le Capitole à Washington, le 27 février 2015 - Getty/AFP/Archives
La quasi-totalité des sénateurs républicains, très sceptiques concernant les négociations sur le nucléaire iranien, ont prévenu lundi Téhéran que tout accord avec Barack Obama sur le nucléaire ne deviendrait permanent qu'avec l'aval du Congrès, à six jours d'un nouveau cycle de négociations. Dans une lettre ouverte adressée aux "dirigeants de la République islamique d'Iran", 47 des 54 sénateurs républicains ont contourné le président américain pour prévenir les Iraniens que le Congrès disposait, seul, du pouvoir de lever définitivement les sanctions contre l'Iran, adoptées sous la forme de lois ces dernières années. Pour la Maison Blanche, l'initiative républicaine s'assimile à "un effort partisan visant à affaiblir la capacité du président à mener la politique étrangère", a déclaré le porte-parole Josh Earnest, en affirmant que les républicains tentaient une nouvelle fois de "saper les négociations" internationales entre le groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni et Allemagne) et l'Iran. Au même instant, le département d'Etat a fait savoir que le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, reverrait son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif, dimanche 15 mars à Lausanne en Suisse, pour un nouveau cycle de négociations. Il restera alors un peu plus de deux semaines, jusqu'à la fin du mois, pour parvenir à un accord politique, selon l'échéance fixée par les négociateurs. "Il a été porté à notre attention, en observant vos négociations nucléaires avec notre gouvernement, qu'il était possible que vous ne compreniez pas totalement notre système constitutionnel", ont écrit les élus républicains lundi. Les républicains, et plusieurs démocrates, sont ouvertement hostiles à l'accord qui se dessine. Pour influencer, voire faire échouer, les négociations, ils ont placé la barre très haut, certains demandant le démantèlement total de l'infrastructure d'enrichissement, ou que tout règlement soit élargi à des domaines comme le "soutien au terrorisme". Ils soulignent une évidence: si Barack Obama a le pouvoir, par décret, de suspendre les sanctions américaines contre l'Iran, son successeur pourra les rétablir d'un "simple trait de plume", a fortiori si un républicain est élu. Pour les annuler de façon permanente, le Congrès devra voter, martèlent-ils. - Deux lois en projet - Une telle lettre à un dirigeant étranger est exceptionnelle. "Pour un étranger, Washington est pleine de surprises", a commenté l'ambassadeur de France aux Etats-Unis, Gérard Araud, sur Twitter. Elle illustre les tensions croissantes entre l'administration Obama et les républicains, qui dominent la totalité du Congrès depuis janvier. La semaine dernière, défiant la Maison Blanche, ils ont invité le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à prononcer un discours devant les deux chambres du Congrès, entièrement consacré à l'Iran et boudé par des dizaines d'élus démocrates. Evoquant les contours d'un accord prévoyant une durée de 10 ans, et laissant à l'Iran une capacité d'enrichissement nucléaire, le sénateur républicain Tom Cotton, à l'initiative de la lettre, a expliqué sur Fox News lundi que "ces deux points à eux seuls (rendaient) cet accord inacceptable, dangereux pour les Etats-Unis et pour le monde". Jusqu'à présent, la Maison Blanche a réussi à contenir le Congrès. Un projet de sanctions préventives, qui entreraient automatiquement en vigueur à partir de juillet en cas d'échec des négociations, est en suspens au moins jusqu'au 24 mars, une date qui coïncide plus ou moins avec l'échéance fixée pour une "entente" (fin mars, avec finalisation technique avant le 30 juin). Mais de plus en plus d'élus des deux partis apportent leur soutien à une autre proposition de loi, initiée par le président de la commission des Affaires étrangères Bob Corker, qui obligerait Barack Obama à soumettre au Congrès tout accord, et donnerait 60 jours aux parlementaires pour éventuellement s'y opposer. L'examen de cette mesure doit commencer prochainement. Pour Barack Obama, ces deux propositions de loi risquent de faire capoter les discussions.
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