Maeva Vanesse est vétérinaire depuis cinq ans. Après avoir exercé à Gournay-en-Bray, elle a décidé d'ouvrir sa propre clinique, et a choisi Rouen pour s'installer. "C'est l'objectif de tout vétérinaire de se lancer à son compte, explique-t-elle, pour moi c'est juste venu un peu plus vite que pour certains autres".
Et pour devenir acupuncteur, la jeune femme a du faire une formation d'une année à l'Avetao (formation vétérinaire en acupuncture et osthéopathie). "Je connaissais déjà ce milieu puisque ma mère est elle-même acupuncteur", souligne Maeva. Pour elle, cette pratique constitue un plus. "Cela peut être utile pour un chien qui souffre d'arthrose ou qui est incontinent par exemple. On peut soigner différentes choses grâce à l'acupuncture, les troubles du comportement comme l'épilepsie".
Jusqu'à présent, la vétérinaire soigne par l'acupuncture essentiellement des chats et des chiens, mais envisage d'ouvrir cette pratique aux lapins. Et même si les résultats escomptés ne sont pas là, l'animal ne risque rien. "C'est une pratique indolore, les animaux ne bougent pas lorsque je place les aiguilles", affirme Maeva Vanesse. En général, trois séances permettre de voir apparaître les résultats, qui sont pérennes. "Si l'acupuncture peut faire guérir, cette médecine chinoise permet également d'adapter le traitement et souvent de le diminuer".
En moyenne, comptez une quarantaine d'euros la séance. Une médecine qui se démocratise, et qui devrait en contenter plus d'un, animal à quatre pattes compris.
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