Que défendez-vous au sein de l’association ?
“Notre principal objectif est de sauvegarder l’intégralité et l’intégrité de cet espace de 28 hectares. Depuis la fin des courses en 2004, il a connu beaucoup de déprédations. C’est devenu un espace très menacé par manque d’entretien, sauf les espaces sportifs qui eux, ne respectent pas toujours la biodiversité. Nous avons un devoir de veille auprès des municipalités et du propriétaire (la ville de Rouen). Quand une personne vient couper un arbre sur place, on se doit d’en avertir la ville”.
Quel est le rôle de l’association au sujet de l’avenir de l’hippodrome ?
“Nous avons été sollicités par la Communauté d’agglomération et avons cherché à trouver notre place. Maintenant, nous participons à l’organisation du projet. Nous nous considérons comme plateforme d’émergence citoyenne. En ce sens, nous accueillons les différents avis et nous tentons de coordonner les propositions qui nous sont faites. Il nous semble que les habitants ont, non seulement leur mot à dire, mais qu’ils peuvent aussi développer des expertises d’usage. Nous connaissons, par exemple, un autodidacte en greffage des arbres, certaines personnes nous parlent de la mémoire des courses et des lieux. Des savoirs qui nous semblent importants pour définir le projet final”.
Comment voyez-vous ce projet ?
“Pour nous, le site doit être cogéré. Il y a danger s’il est confié à un privé ou à une administration. La solution, c’est une cogestion entre la puissance publique comme l’agglomération et les associations représentatives des habitants. Les riverains doivent être considérés comme des experts”.
Et concernant les valeurs que vous défendez ?
“Nous aimerions que le site puisse contribuer à construire du lien social et intergénérationnel. Cet aspect nous est cher. Comme la Crea, nous souhaitons favoriser les activités sportives avec, notamment, la présence de chevaux sur place, protéger la biodiversité ou encore offrir des lieux pour l’éducation à la nature”.
Que dites-vous à ces personnes qui doutent que leurs avis soient pris en compte lors des concertations ?
“Aujourd’hui, les choix ne sont pas faits. Tout le monde a le droit de participer et de donner son avis. A nous d’organiser des ateliers qui soient réellement participatifs. Ce projet, c’est un peu comme une mosaïque : chaque petit morceau de tesselle a son importance. Je crois que la Crea garantit cet aspect là”.
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