Xavier, 27 ans, survivaliste : 'Pas de fin du monde le 21 décembre'

Ce qui rythme la vie de Xavier Argenty ? La survie ! A 27 ans, il est ce que l'on appelle un survivaliste. Ce mouvement, importé des Etats-Unis, regroupe ceux qui croient en l'adage "prévenir, c'est guérir".

Catastrophes naturelles ou économiques

Car si Xavier ne croit pas à la fin du monde programmée le 21 décembre, il s'attend tout de même au pire. Et c'est d'abord l'argument économique qu'il met en avant. "Il peut y avoir une baisse de la conjoncture économique, on pourrait se retrouver sans emploi, sans ressource. Il faut dans ses cas là avoir des stocks de nourriture, des bougies pour prévenir une coupure d'électricité..." indique le Normand.

Et puis il y a les aléas de la nature, sans même aller jusqu'à la catastrophe naturelle. "Nous sommes en décembre. C'est du déjà vu les routes complètement bloquées par la neige, le verglas. Les gens qui habitent dans des endroits isolés ont tout intérêt à s'équiper pour ces événements."

Survivre dans la rue

Xavier, lui, a découvert le survivalisme sur Internet. SDF pendant quelques mois, il a appris à vivre dans la rue, sans jamais totalement décrocher du web. "J'ai tapé "survivre dans la rue" sur un moteur de recherche et je suis tombé dedans".

Aujourd'hui, il a toujours sur lui un "EDC" (pour "Every Day Caring"), un kit de survie d'urgence. On y trouve matériel de premiers secours, de quoi construire un abris, briser une vitre. Xavier l'a utilisé, il y a quelques mois, lors d'un accident de la route à Granville. "Les pompiers étaient étonnés de voir que j'avais une couverture de survie dans mon sac. Moi je pense que ça devrait être automatique. Pour se sauver soi, ses proches ou même son prochain."

"Le 21 décembre, c'est pour faire peur aux gens"

La fin du monde le 21 décembre 2012, Xavier Argency n'y croit pas. "On passera Noël en famille, le Nouvel An tous ensemble, c'est fait pour faire peur aux gens !"

Sur sa page Facebook spécialisée et ses vidéos, Xavier répond à de plus en plus de questions sur cette fin du monde. "C'est à nous, survivalistes, de rassurer les gens."

BONUS AUDIO - Ecoutez l'interview complète de Xavier, survivaliste