Quand amour rime avec hauteur. Le 19 juin dernier, à Martigny-sur-l'Ante, petit village niché au cœur du bocage normand, Maxime Le Brech, 29 ans, a choisi un cadre pour le moins insolite pour faire sa demande en mariage. Ce couvreur normand, qui dirige une entreprise familiale avec son père, était en pleine restauration du toit de l'église du village… et c'est là, perché sur les échafaudages, qu'il a imaginé une mise en scène inoubliable.
"L'idée m'est venue comme ça, c'était naturel parce que je suis couvreur", explique-t-il avec un sourire. "Comme dans le film Bienvenue chez les Ch'tis !"
Une banderole monumentale, suspendue au clocher, portait la fameuse question : "Amélie, veux-tu m'épouser ?"
Une église normande chargée d'histoire et d'émotion
Ce n'est pas un hasard si Maxime a choisi ce lieu en particulier. L'église de Martigny-sur-l'Ante est bien plus qu'un simple chantier : elle fait partie de son histoire.
"C'est l'église où mes grands-parents se sont rencontrés et se sont mariés, sinon ça n'aurait eu aucun rapport !"
"Mon grand-père était couvreur lui aussi, il bossait sur le clocher il y a 60 ans. Ma grand-mère était venue pour fleurir une tombe, elle a oublié son sécateur. Mon grand-père l'a ramassé. Et quand elle est revenue le chercher le lendemain, ils ne se sont plus quittés."
Une belle transmission entre générations, puisque Maxime représente la 4e génération de couvreurs dans la famille Le Brech, à la tête de la SARL du même nom. Et ce lien fort avec le passé a profondément touché sa compagne.
"Elle connaissait bien l'histoire, mon grand-père nous en parlait assez souvent… et de là m'est venue l'idée."
Une surprise orchestrée avec complicité et discrétion
Pour réussir son coup, Maxime a pu compter sur la meilleure amie d'Amélie, complice de la surprise. Le jour J, le scénario était bien huilé : Amélie croyait partir pour une surprise à Caen. En réalité, elle a été ramenée à Martigny-sur-l'Ante, les yeux bandés.
"Elle ne s'y attendait pas du tout, elle n'aurait jamais pensé à ça. A chaque fois qu'on abordait le sujet je disais ‘on verra ça plus tard', et comme on vient d'acheter une maison ce n'était pas dans les priorités. Mais au fond de moi ça faisait déjà quelques mois que j'y pensais et j'avais déjà pensé à l'église."
Une scène digne d'un film romantique… et un souvenir impérissable.
Une émotion partagée bien au-delà du village
Même si la banderole n'est restée qu'une soirée, l'histoire a fait le tour du village… et bien plus. Les habitants ont été nombreux à s'arrêter pour prendre des photos, et même les médias nationaux s'en sont emparés, à l'image du Parisien.
"C'est un petit village mais ça a fait le tour, tout le monde est passé par là, a pris des photos. Tous les jours je croise du monde et ils m'en reparlent !", raconte Maxime Le Brech.
En Normandie, l'amour se vit aussi sur les toits
A travers ce geste romantique, Maxime Le Brech a non seulement surpris sa future épouse, mais aussi inscrit leur histoire dans une tradition familiale (et régionale). Une preuve que parfois, les plus belles déclarations d'amour sont celles qui prennent de la hauteur… au sens propre comme au figuré.
Et bien sûr, elle a dit oui.
Maxime le Brech et sa compagne Amélie, après s'être dit "oui". - Maxime Le Brech
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