Alors que les bateaux de la Normandy Channel Race sont amarrés dans le port de Caen en attendant le départ, dimanche 25 mai, l'heure est aussi au bilan pour la Class40. Cette classe de voiliers de course au large, composée de monocoques de 12,50 mètres, mêle professionnels et amateurs passionnés. Son président, Cédric de Carvenoël, dresse un état des lieux encourageant de son empreinte carbone.
Un premier bilan chiffré de son empreinte carbone est établi pour l'année 2023. "On représente 1 889 tonnes de CO₂, soit l'équivalent de l'empreinte d'un match de foot de Ligue 1", compare le président. Ce chiffre comprend le fonctionnement de la classe, les déplacements des équipes, leur consommation en équipement et la logistique autour des courses.
Des leviers d'amélioration identifiés
Ce résultat, bien qu'imparfait, surprend positivement le président : "On s'est aperçu que notre bilan est au-delà de notre espérance, grâce à la maîtrise des coûts qu'on a depuis notre origine. On peut faire des sports mécaniques tout en préservant la planète."
Parmi les leviers d'amélioration identifiés, la question du transport de retour après les courses transatlantiques est centrale. "Les cargos sont très polluants. Rien que 15 bateaux rentrés en cargo en 2023, cela représente quasiment 25% de l'empreinte carbone de la Class40." Pour limiter cet impact, la classe travaille sur des alternatives : organiser des courses retour ou favoriser des boucles, comme la Normandie Channel Race qui part et revient à Caen.
Et les efforts s'étendent aussi au matériel. "On va limiter la consommation des voiles. Et pour ceux qui ne courent pas toute l'année, on va leur proposer des jeux de voiles pas chers, qu'ils pourront utiliser pendant 10 ans."
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