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Jean Sarkozy : la polémique

Tollé sur Internet à l’annonce de la candidature de Jean Sarkozy (23 ans, étudiant en droit, deuxième fils du président de la République) à la tête de l’Etablissement public d’aménagement de la Défense (EPAD) : une énorme structure brassant un chiffre d’affaires annuel d’un milliard d’euros.

Jean Sarkozy : la polémique
L'opposition se déchaîne. « Tout le monde plie parce qu'il a le nom qu'il a », s'écrie Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts. Dès qu'on sort de l'Hexagone, les gens trouvent ça invraisemblable, inouï ! Que le fils du président de la République, à 23 ans, devienne président d'un établissement public avec un tel budget ! »
Pour François Bayrou, « tous les piliers solides sur lesquels notre pays s’était construit, en termes de principes, de décence, de raison, chancellent et s’effritent. Cela rappelle l’empire romain... »
Le seul cas comparable à Jean Sarkozy fut Henri Giscard d’Estaing, lui aussi élu conseiller général (du Loir-et-Cher) à l’âge de 22 ans. Après quoi il se dirigea vers le business et devint PDG du Club Méditerranée. Sachant que Jean Sarkozy a épousé l’héritière Darty, toutes les hypothèses sont envisageables. Néanmoins le choeur de protestations s’amplifie avec Ségolène Royal, Laurent Fabius, Manuel Valls... Ou Arnaud Montebourg, féroce : « On doit condamner Jean Sarkozy... à faire des études », dit-il. Ajoutant : « C’est le privilège de naissance ? c’est parce qu’il s’appelle Sarkozy qu’on nommerait un étudiant en droit de deuxième année à la tête de l’EPAD ? Cela n’a aucun sens. C’est la destruction de l’esprit de la République. »
A cela ripostent Xavier Bertrand, Frédéric Lefebvre, ou Patrick Balkany : « Ce n’est pas parce qu’il est le fils du président de la République qu’il est là, mais parce qu’il a le talent pour le faire... Moi qui ai connu Nicolas Sarkozy à 22 ans, il avait déjà beaucoup de talent. Et bien je peux vous dire que Jean Sarkozy, à 23 ans, a peut-être encore plus de talent que n’en avait son père à son âge... »Quant au principal intéressé, il résiste flegmatiquement à l’assaut. « Polémique assez inutile et franchement facile », ironise-t-il : « je suis président de la majorité départementale depuis maintenant près de deux ans, et, à ce titre, j’ai eu à connaître de tous les dossiers qui intéressent le département. Je demande à être jugé, non sur l’état-civil, mais sur les actes et les résultats. »


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