Depuis quelques années, cette compagnie théâtrale spécialisée dans les arts numériques développe un intérêt particulier pour la science-fiction. Frédéric Deslias, metteur en scène, nous explique la genèse de Drift, une fable futuriste immersive.
Quel est le concept de cette trilogie SF ?
Cette thématique questionne notre rapport au monde et aux nouvelles technologies. Ce triptyque nous a donné l'occasion de parfaire nos outils numériques pour favoriser l'immersion des spectateurs. Avec Exo territoires, une déambulation, les spectateurs étaient conviés à participer à une mission d'exploration en recherchant des traces de vies sur une exoplanète. Dans le deuxième opus Colonie, mis en scène sous forme de parcours interactif, ils se glissaient dans la peau de colons contraints de quitter la planète Terre et d'investir une nouvelle planète. Drift, qui clôt la trilogie, propose d'embarquer le public dans un voyage interstellaire vers cette planète à coloniser. Ces trois spectacles convoquent l'imaginaire du spectateur et placent le public au premier rang.
Comment convoquer l'imaginaire
des spectateurs ?
Nous cultivons le souci du réalisme. Pour cela, Franck Selsis, Roland Lehoucq et Daniel Kunth, trois astrophysiciens réputés, ont participé à l'écriture et assurent notre caution scientifique. Dans Drift, les enfants deviennent les membres d'un équipage envoyé aux confins de l'univers vers le système Trappist sous la houlette de l'astronaute Jana, très professionnelle et protocolaire, épaulée dans sa mission par deux intelligences artificielles. Pour favoriser l'immersion, nous avons pris le parti de rassembler les spectateurs et la comédienne sous un seul dôme. Dans cette bulle gonflable, la projection à 360° de notre création vidéo permet de contempler des phénomènes astrophysiques fascinants et de prendre part à l'aventure. La bande-son, le réalisme et la beauté des images invitent à la contemplation et provoquent des émotions très forte chez le spectateur : c'est une véritable invitation au rêve.
Pratique. Dimanche 16 avril à 11 heures et 15 heures, centre culturel Marx Dormoy au Grand-Quevilly. 5 à 6 €. dullin-voltaire.com
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