La passion pour le culturisme, plus connue sous le terme anglais bodybuilding, d'Athinaïs Asquini est apparue au lycée. "J'avais une option musculation et ça m'a beaucoup plu, détaille la jeune femme. J'ai décidé de m'inscrire dans une salle de sport. Au début, je faisais du cardio, de l'entretien, c'était assez classique." Mais en quelques années, sa passion pour les machines de musculation s'est vite transformée : "Mon mari qui me cochait auparavant m'a dit un jour 'pourquoi tu ne ferais pas des compétitions ?' C'est comme ça que tout a commencé." Totalement novice dans ce domaine, Athinaïs s'est renseignée via les réseaux sociaux : "J'ai trouvé ça très beau, très artistique. C'est une discipline où l'on ne fait qu'un avec son corps et son esprit."
"C'est une performance"
Au-delà des musculatures impressionnantes des pratiquants, le bodybuilding est un sport qui demande une grande préparation. "Il y a toute une partie nutrition. En fonction de la catégorie dans laquelle on concourt, il y a un plan alimentaire spécifique", explique la Caennaise âgée de 25 ans. Particularité de la jeune championne : elle est végétarienne. "On est rares car dans ce milieu normalement, on consomme beaucoup de viande. En étant végétarienne, c'est plus compliqué et plus long parce que l'assimilation des protéines est différente." Une difficulté qui ne l'a pas empêchée de monter sur un podium. Fin octobre, Athinaïs Asquini a participé à sa première compétition de culturisme : l'Open de Saint-Prix, dans le Val-d'Oise, où elle a d'ailleurs remporté plusieurs titres, dont celui de championne Wellness. "Il y a différentes catégories, dans la mienne, le bas du corps est prédominant, explique-t-elle. C'est une performance, comme un athlète qui s'entraine à courir un 100 mètres." Pour cette compétition, des mois de travail ont été nécessaires. "On commence par prendre de la masse, on mange et on s'entraîne beaucoup." Viens ensuite la période de sèche. "Pendant huit mois, j'ai diminué les calories et on a rajouté du cardio à mes entraînements. Le but est d'enlever l'eau et le gras sous-cutanés pour ne laisser apparaître que le muscle sous la peau. C'est très strict." Pour ses entraînements, Athinaïs Asquini, qui est assistante de direction au Château de Caen - Musée des Beaux-Arts - Musée de Normandie, s'adapte en fonction de ses horaires. "Le travail reste prioritaire, tient-elle à préciser. En général, à 6 heures, j'ai le premier repas. Je prends mon deuxième repas vers 10 heures et je m'entraîne sur l'heure de midi." La jeune championne ne compte pas s'arrêter là : "Mon objectif est d'aller chercher les championnats d'Europe."
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