Les taux d'incidence, de positivité et de R effectif remontent dans la Manche. Mercredi 29 juin, la préfecture du département et l'Agence régionale de santé ont annoncé un taux d'incidence de 652 cas pour 100 000 habitants. Un taux qui bondit depuis deux semaines dans le département. Alors que le taux de positivité est de 37 %, une dizaine de personnes sont hospitalisées chaque jour pour cause de Covid dans le département. La préfecture demande à chacun d'être responsable et de retrouver les gestes barrières : se laver les mains régulièrement, porter le masque dans les lieux non aérés, éviter les embrassades… Les services publics rappellent aussi que le télétravail est parfois possible. Ils incitent à faire encore plus attention lors des vacances d'été, et à ne pas hésiter à se faire tester avant de retrouver sa famille.
Pas de contrainte… pour l'instant
Jusqu'au 31 juillet, date de fin de la loi qui encadre les mesures Covid, le préfet peut être amené à prendre des décisions plus contraignantes : fermeture de lieux, port du masque obligatoire. Frédéric Perissat nuance : "On n'en est pas là aujourd'hui." Le représentant de l'État dans la Manche appelle toutefois à une responsabilisation, afin de ne pas se trouver dans la contrainte. Par exemple, les services du préfet vont rappeler au festival Chauffer dans la noirceur d'avoir des masques et du gel. Pour le brevet, aucune contre-indication à tenir les épreuves, mais dans le respect des gestes barrières.
Les coronavirus qui circulent en France sont les sous-variants ba4 et ba5 du variant Omicron. Ils sont très contagieux. "On voit des taux de re-contaminations très élevés", explique le directeur délégué de l'ARS dans la Manche, Yoann Bridou, qui incite ceux qui sont éligibles à faire leur dose de rappel. Peuvent se faire vacciner : les personnes de 80 ans et plus, les résidents en EHPAD et en unités de soins de longue durée, peu importe leur âge, et les personnes immunodéprimées, trois mois après la dernière injection ou contamination (soit avant le 29 mars) et les personnes âgées de 60 à 79 ans, six mois après l'injection du premier rappel ou après la dernière infection, avant le 29 janvier donc.
Pour l'instant, environ un quart des personnes éligibles ont fait le deuxième rappel. Mais ce chiffre augmente. Le nombre de personnes ayant fait leur dose de rappel a bondi de 40 % ces quinze derniers jours, preuve, pour l'ARS, d'une prise de conscience. "Si on a des questions, il faut faire le point avec son professionnel de santé, le pharmacien, l'infirmier, le médecin et enclencher ce second rappel", développe le directeur de l'ARS.
La Manche est plutôt bonne élève dans la vaccination, et l'ARS veut poursuivre cet effort.
Le système hospitalier n'est actuellement pas submergé par des malades dans la Manche. Cet appel des services de l'Etat vient aussi pour éviter un engorgement dans les établissements de soin.
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