Lancé pour la troisième année consécutive, le Dry January (littéralement janvier sec) consiste à se priver d'alcool durant tout le mois de janvier. Un défi qui s'avère compliqué en France, où, chaque année, 41 000 décès sont attribuables à cette molécule, dont 30 000 chez les hommes et 11 000 chez les femmes, selon les chiffres de Santé publique France. Après les fêtes de fin d'année, allez-vous continuer à boire de l'alcool ? La rédaction de Tendance Ouest vous a posé la question dans les rues d'Alençon, lundi 3 janvier.
"C'est trop tard pour moi", confie Bertille Durenne, une passante. Le premier week-end de l'année 2021 a été marqué par les festivités pour la jeune femme. Néanmoins, elle explique vouloir rester raisonnable, même si elle ne "pense pas" qu'elle participera au défi. "Un petit verre de vin, mais pas plus", explique-t-elle. Plus loin, Dorian Ducreux est plus catégorique. "Maintenant, c'est Coca et eau !", affirme celui qui a "déjà bien profité" lors des fêtes de Noël. "J'étais bien chaud", se remémore-t-il avec le sourire.
"Je n'ai jamais entendu parler de cette campagne", témoigne Stéphane Jomant face à la basilique Notre-Dame. Un manque de visibilité du Dry January qui se caractériserait par le manque de moyens financiers. "On n'a pas d'aide gouvernementale (et) on est toujours sans moyens", souligne auprès de l'AFP la juriste Claude Rambaud, vice-présidente de la fédération d'associations France Assos Santé, qui chapeaute cette campagne. Une fois informé, Stéphane n'écarte pas l'idée. "Il y a une diète à faire après les fêtes. Si ça peut aider, c'est très bien !"
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