Voilà plus de cinq ans que Grégoire Meurice s'est lancé dans la torréfaction de café à Rouen. Son enseigne, les Torréfacteurs normands, fournit désormais de nombreuses épiceries et des professionnels en cafés ou restaurants. Cependant, "il y a une offre qui n'était pas du tout satisfaisante dans ce que nous proposions, c'était le thé", reconnaît Grégoire Meurice. Le premier confinement lui permet de mûrir un nouveau projet avec sa compagne, Sandra Turgis. "Nous nous sommes dit qu'il fallait lancer une marque de thé dédiée, en partant d'une feuille blanche." Un défi d'ampleur que le Rouennais décide de ne pas mener seul, à l'inverse des Torréfacteurs normands. "Nous avons décidé de tout construire à trois, avec ma compagne et Gabriel Braun, que j'ai rencontré il y a un an par un ami et à qui j'ai lancé ce défi de travailler sur cette nouvelle marque", poursuit-il.
L'idée principale pour cette offre : ne proposer que du thé bio dont la production "est très contrôlée et certifiée par des labels". "Ce n'est pas tant pour les consommateurs que nous portons ce principe, explique Grégoire Meurice. C'est essentiellement pour tous les cultivateurs de thé qui se retrouvent exposés aux pesticides et respirent des produits chimiques dans les cultures qui ne sont pas biologiques." L'entrepreneur raconte d'ailleurs son voyage, il y a une dizaine d'années, au Sri Lanka, où il a découvert "des champs de thé à perte de vue" et le travail des "cultivatrices habillées dans leur grande tunique". C'est d'ailleurs pour leur rendre hommage que la marque est baptisée Adaraya, ce qui signifie "amour" en cingalais, la langue parlée par les Sri-Lankais.
Des saveurs naturelles
À l'intérieur des boîtes très colorées, reflétant les couleurs de chaque saveur, Grégoire Meurice ne propose "que du thé dont les saveurs sont extraites mécaniquement et pas chimiquement". En clair, il s'agit d'avoir des assemblages de qualité avec des saveurs naturelles. Tous les trois ont passé plusieurs semaines pour réaliser les bons assemblages : "Il y a eu, au début, des mélanges sans aucun goût ou des saveurs très très fortes par moments", sourit Grégoire Meurice, qui propose une vingtaine de références actuellement, dont l'une est spécifique à Noël ! "Nous travaillerons sur de nouvelles références au printemps comme du thé blanc", précise-t-il. L'entrepreneur se dit aujourd'hui "très content des retours clients" et rappelle que dans le monde, "il y a plus de personnes qui boivent du thé que du café". Un marché porteur pour Adaraya qui, contrairement aux Torréfacteurs normands, ambitionne de devenir une marque nationale disponible sur tout le territoire.
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