Jean-Baptiste Djebbari, le ministre chargé des Transports, est venu visiter le port du Havre, vendredi 29 octobre. Il s'est vu présenter l'extension de Port2000, le projet d'une unité de production d'hydrogène à la CIM et les projets de décarbonation des industriels.
Extension de Port2000
Jean-Baptiste Djebarri, ministre des transports.
Port2000 va se voir doter de deux nouveaux quais (11 et 12). Les travaux ont débuté en 2020. D'une superficie de 42 hectares, le terminal comprend un quai de 700 mètres, dont le port va prendre en charge l'aménagement préalable (réalisation du quai, opérations de dragage, travaux de terrassement et desserte terrestre routière et ferroviaire). Les quais seront ensuite aménagés et gérés par la Générale de manutention portuaire (GMP). L'investissement pour le port s'élève à 154,5 millions d'euros. Leur mise en service est prévue pour 2023. L'objectif est, à terme, de permettre au Havre de traiter 4,5 millions de conteneurs par an, contre environ 3 millions actuellement.
Les quais 11 et 12 de Port2000 sont en phase chantier. Ils devraient être opérationnels pour 2023.
Hydrogène
Les projets de production d'hydrogène se multiplient. Jean-Baptiste Djebbari s'est vu présenter le projet LH2. Hynamics, filiale à 100 % d'EDF, va construire sur le site de la CIM une unité de production. Elle verra le jour en lieu et place des deux plus grands bacs (127 000 m3) de stockage. Elle aura une puissance de 2 MW et servira, entre autres, à alimenter les futurs bus hydrogène de la communauté urbaine. Un investissement de 13 à 17 millions d'euros. Les travaux doivent débuter en 2023, pour une mise en service à 2024.
Captage de CO2
Bruno Petat - directeur développement économique Synerzp-LH.
Cinq industriels (Air Liquide, Borealis, Esso, Total Energies et Yara) s'engagent sur la décarbonation en lançant des programmes de captage de CO2. Entre Rouen, Port-Jérôme et Le Havre, l'objectif d'ici 2040 est de capter 7 millions de tonnes de CO2 par an. Il s'agit d'un investissement de 2 milliards d'euros. En grande majorité, ce CO2 sera stocké en sous-sol dans des cavités (d'anciennes cavités de gaz naturel, par exemple) dans le nord de l'Europe. Une partie du CO2 peut aussi être réutilisée pour l'alimentation (pour les liquides gazeux), le pétrole, la chimie ou encore la fabrication de béton.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.