Le 12 septembre 2021, aux alentours de 13 h 30, à Lisieux, Patrick Leboucher disparaissait. Depuis près de trois semaines, l'enquête se poursuit. "Aujourd'hui, on ne peut plus faire de recherches sur le terrain parce qu'on ne sait plus où aller. Tout le terrain a été quadrillé dans les 10 kilomètres autour de Lisieux", témoigne Sandrine Jean, fille de Patrick Leboucher. Des recherches qui ont débuté dès le lundi 13 septembre grâce à une importante mobilisation de bénévoles. "Nous avons partagé l'information sur les réseaux sociaux et, spontanément, de nombreuses personnes ont souhaité aider. Il y avait près de 150 personnes par jour. L'histoire a touché beaucoup de monde", explique-t-elle. Aujourd'hui, une page Facebook intitulée Recherche Patrick Leboucher a été créée pour informer. "La zone d'enquête privilégiée est celle de Glos, direction Courtonnes-La-Meurdrac. Un témoignage fiable a révélé l'avoir vu dans cette zone à 16 h 30 le samedi 12 septembre. C'est une hypothèse crédible avec son chemin de retour", ajoute Sandrine Jean.
Une enquête menée par la gendarmerie de Lisieux
"Les gens peuvent continuer à arpenter la campagne et à regarder autour de chez eux. Relayer la moindre chose qui leur semble inhabituelle qui pourrait servir à l'enquête menée par la gendarmerie de Lisieux", conclut la fille de Patrick Leboucher. Depuis le dimanche 12 septembre, d'importants moyens de recherches ont été déployés par les forces de l'ordre. "La première semaine, nous avons engagé des hélicoptères, des drones ainsi que des motos vertes", détaille Christophe Bail, commandant de la compagnie de gendarmerie de Lisieux. Des plongeurs ont également été mobilisés pour explorer un puits localisé dans un champ situé sur le potentiel itinéraire de Patrick Leboucher, mais également dans des points d'eau aux alentours de Lisieux. "C'est une situation exceptionnelle. Pour l'heure, nous n'avons aucune trace et plusieurs hypothèses sont étudiées. Rien n'est écarté", complète le commandant. L'enquête se poursuit et, chaque jour, un nouvel élément apporté par des témoignages fait l'objet d'une investigation. "Rien n'est abandonné", termine Christophe Bail. Pour rappel, le numéro à composer pour fournir tout renseignement est le 17.
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