Les députés ont examiné cette semaine en troisième lecture le projet de loi ouvrant à “toutes les femmes” la procréation médicalement assistée et remboursée par la Sécurité sociale. Il concerne les couples d'homosexuelles et les femmes célibataires. Pour ne pas sembler priver des enfants de connaître leur père, la nouvelle loi leur garantit “l'accès aux origines” : l'enfant né d'un don pourra connaître l'identité du donneur, qui ne pourra pas demander l'anonymat. Cependant les députés ne sont pas unanimes et près de 2 600 amendements avaient été déposés. Tous partis confondus, nombre de députés ont exprimé des scrupules au cours du débat : ils redoutent que cette loi ne consacre un “droit à l'enfant” qui finirait par traiter celui-ci en objet… Mais le Comité national d'éthique écarte l'objection. Le texte retournera au Sénat le 24 juin, avant une adoption probable en juillet.
“Les jeux sont faits”, déclare l'association des familles homoparentales. “Il faudra faire de la pédagogie”, nuance Christophe Castaner, président du groupe des députés LREM.
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