Non-respect des droits de visite ou non-paiement d'une pension alimentaire… Aux affaires familiales, "entre la plainte et la décision finale, les délais sont extrêmement longs", explique Amélie Cladière, procureure de la République de Caen. Vendredi 4 juin, un nouveau dispositif de médiation pénale a été lancé par le tribunal judiciaire caennais afin d'abréger les démarches.
Plutôt que d'envoyer la plainte de service en service, comme dans la procédure actuelle, les gendarmes et policiers vont orienter les parents vers un médiateur. La procureure espère "réduire par trois le délai de traitement des plaintes". Les médiateurs du dispositif viennent de l'association d'aides aux victimes. Leur objectif est de trouver un accord et de mettre fin à la procédure pénale avant la montée des tensions. Car face à la longueur des procédures qui peuvent durer des années, ce sont "les enfants qui souffrent le plus", affirme le colonel Christophe Junqua, commandant du groupement de gendarmerie du Calvados.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.