C'était jour de grande première pour Lou Boutrot ! Parmi les 70 personnes venues donner leur sang mardi 23 février, cette étudiante infirmière de 19 ans l'a fait pour la première fois. Elle avoue être un peu stressée en entrant avec sa maman et sa meilleure amie dans la salle de l'hôtel de Ville de Caen. "Les aiguilles sur les autres, ça ne me dérange pas mais sur moi c'est un peu plus compliqué. J'ai peur de me vider de mon sang", sourit-elle, un peu crispée, après avoir créé son premier dossier. Lou doit remplir un questionnaire de quatre pages. S'ensuit l'entretien médical. Blanche Ernoult, médecin responsable de la collecte du jour, la rassure. "Tu n'es pas obligée de regarder la poche de sang. Il y a très peu de malaises."
Notre reportage en plein coeur de la collecte de sang
Quatrième étape : le test d'hémoglobine. Il est obligatoire lors du premier don mais aussi si le dernier don date de plus de deux ans ou que le taux du dernier don était limite. Ce dernier doit être "supérieur à 12 g/décilitre pour les femmes et 13 pour les hommes", explique Jennifer Levenez, infirmière. Lou Boutrot a le feu vert.
Elle peut passer à l'étape du prélèvement où elle est accueillie par Marion Godard, une autre infirmière de l'Etablissement français du sang (EFS). En dix minutes, une poche de sang de 480 ml se remplit. Elle sera transférée au laboratoire de Bois-Guillaume, près de Rouen. Tout s'est bien passé pour la primo-donneuse. "Je suis super contente ! Je reviendrai !" Elle peut désormais aller chercher une petite collation, avec, en prime, une rose offerte pour l'occasion !
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