Visioconférence les 15 et 16 février entre Emmanuel Macron, le président du Conseil européen Charles Michel, et les chefs d'Etat africains réunis à N'Djamena pour un “G5 Sahel” sur la lutte anti-jihad. Objectif officiel, “consolider les résultats de ces derniers mois”.
Objectif réel de Paris, pouvoir passer la main aux armées africaines. Mais elles sont encore sous-équipées et sous-entraînées, sauf au Tchad, qui va prêter 1 200 hommes au Mali. D'où la formation que l'armée française et d'autres armées de l'UE doivent donner aux soldats maliens, burkinabés et nigériens. Pendant ce temps, pas un jour ne s'écoule sans une attaque, une mine ou des meurtres de civils. Et pas de reconquête des esprits tant que les populations diront que le gouvernement local ne fait rien pour améliorer leur existence. Mais cette condition-là demanderait des changements que Paris ne peut imposer...
En attendant, cette guerre coûte à la France un milliard d'euros par an. Et elle a coûté à l'armée française 55 morts et 300 blessés depuis 2013.
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