La circulation du coronavirus reste élevée, en Normandie, avec un taux d'incidence moyen de 176 cas pour 100 000 habitants sur sept jours, selon les dernières données communiquées par l'Agence régionale de santé (ARS) vendredi 5 février. C'est en Seine-Maritime que ce taux est le plus élevé, à 207, suivie de l'Orne (187), la Manche (182), l'Eure (164) et enfin du Calvados (121). La pression hospitalière reste forte, avec 1 359 personnes hospitalisées, dont 126 en réanimation. De plus, parmi les 154 clusters identifiés dans la région, 37 concernent des centres hospitaliers, avec les contraintes supplémentaires que cela engendre sur les services en raison des absences des personnels dépistés positifs.
Les tests localisés vont se poursuivre
Le directeur de l'ARS, Thomas Deroche, invite une nouvelle fois à "se faire tester au moindre doute, dès les premiers symptômes ou dès qu'on pense avoir été exposé". Ces derniers jours, des opérations localisées de dépistage ont été organisées à Dieppe, Le Havre, Vire, Falaise, Hérouville, Avranches, Granville, Saint-Lô et Saint-Hilaire-du-Harcouët. "Au total, parmi les 3 747 personnes testées, 169 ont été dépistées positives", détaille Thomas Deroche, qui réfute le terme de "dépistage massif" : "Le but est plutôt de faciliter l'accès au dépistage, c'est un outil en plus de ce qui existe déjà en pharmacie, dans les laboratoires, en cabinet, etc. À un moment où l'épidémie est à un niveau élevé, c'est ce que l'on a de plus efficace."
La semaine prochaine, de telles opérations seront menées à L'Aigle, Argentan et Flers.
Sur les tests positifs, des recherches de variants de la Covid-19 sont menées depuis le lundi 25 janvier. À ce jour, 163 cas de variants ont été détectés en Normandie. Il s'agit, en grande majorité, du variant britannique. Seuls deux cas de variant brésilien et quatre du sud-africain ont, pour l'heure, été enregistrés dans la région.
Ces variants représenteraient 10 à 15 % des résultats positifs, selon le Dr Benoît Cottrelle, directeur adjoint à la santé publique de l'ARS. "On ne pourra pas éviter que ces variants deviennent prédominants d'ici quelques semaines."
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