Pour le tribunal qui a condamné François Fillon le 29 juin à cinq ans de prison dont deux ferme et son épouse Penelope à trois ans avec sursis, seul compte le dossier : l'enquête ayant établi que Fillon avait indûment attribué la quasi-totalité de son indemnité parlementaire à sa femme pour un travail constaté comme “fictif” et “impalpable”. Total : un million d'euros d'argent public détournés par Fillon – pour son “enrichissement personnel”, dit le jugement – et qui doit maintenant être remboursé à l'Assemblée nationale…
Lourde peine aussi pour le député remplaçant Marc Joulaud, que Fillon contraignit pendant cinq ans à subventionner Penelope par le même système.
Les défenseurs des époux Fillon écartent ces faits. Ils déclarent “vide” le dossier. Ne regardant que l'action du parquet en 2017 pour accélérer la mise en examen des Fillon, ils y voient un abus pour “voler l'élection” au candidat de la droite.
À quoi le parquet répond qu'il fallait agir vite : "si Fillon avait été élu, il devenait couvert par l'immunité présidentielle".
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