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Le général iranien Soleimani et un chef du Hachd irakien tués à Bagdad

Un leader pro-iranien en Irak et l'émissaire de Téhéran pour les affaires irakiennes, le puissant général Qassem Soleimani, ont été tués tôt vendredi dans un raid à Bagdad attribué par les pro-Iran aux Etats-Unis, trois jours après une attaque inédite contre l'ambassade américaine.

Le général iranien Soleimani et un chef du Hachd irakien tués à Bagdad
Le général iranien Qassem Soleimani, le 1er octobre 2019 à Téhéran - - [KHAMENEI.IR/AFP/Archives]

La mort du général iranien Soleimani, en charge des affaires irakiennes au sein de l'armée idéologique de la République islamique, et d'Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires majoritairement pro-Iran désormais intégrés à l'Etat irakien, fait redouter une explosion de la violence en Irak.

Jusqu'ici, ni Téhéran ni Washington n'ont réagi au bombardement et à ces morts, annoncées par le Hachd et la télévision d'Etat irakienne.

Depuis des années, le pays est pris en étau entre ses deux grands alliés américain et iranien. Après une série d'attaques à la roquette contre des diplomates et des soldats américains, attribuées par Washington aux pro-Iran en Irak, l'escalade atteint un sommet inédit avec la mort violente vendredi des deux haut-responsables.

"Raid américain"

Un "raid américain", selon le Hachd, a visé un convoi des pro-Iran près de l'aéroport de Bagdad. Au moins huit personnes ont été tuées, ont indiqué des responsables des services de sécurité irakiens.

Parmi eux, a affirmé le Hachd, se trouve le général Soleimani, chef de la force Al-Qods des Gardiens de la Révolution, chargée des opérations extérieures. De même qu'Abou Mehdi al-Mouhandis, véritable chef opérationnel du Hachd --dont le patron officiel est le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre.

Les deux hommes sont sous sanctions américaines et le Hachd est aujourd'hui au coeur de toutes les attentions en Irak.

S'il a combattu à partir de 2014 aux côtés des troupes irakiennes et de la coalition internationale antijihadistes emmenée par les Etats-Unis, ses factions les plus pro-iraniennes --pour certaines nées dans la lutte contre l'occupation américaine de 2003 à 2011-- sont désormais considérées par les Américains comme une menace plus importante que le groupe Etat islamique (EI).

Mardi, des milliers de ses combattants et de ses partisans se sont livrés à une démonstration de force inédite en Irak. Ils ont déferlé dans l'ultra-sécurisée Zone verte de Bagdad où se trouve l'ambassade américaine, ont attaqué la chancellerie à coup de béliers de fortune et ont tracé des graffitis sans équivoque sur les murs. "Non à l'Amérique", disait l'un, "Soleimani est mon chef", affirmait un autre.

"Prix fort"

Cet épisode de violence inédit semblait terminé mercredi avec le retrait des pro-Iran de la Zone verte, sur ordre du Hachd.

Mais les morts de vendredi donnent de plus en plus de consistance à la menace qui pèse depuis des mois sur l'Irak: que son sol se transforme en un champ de bataille par procuration pour l'Iran et les Etats-Unis.

Une dizaine d'attaques à la roquette ont visé depuis fin octobre des soldats et des diplomates américains, tuant il y a une semaine un sous-traitant américain.

Dimanche soir, Washington, qui accuse les factions pro-Iran du Hachd al-Chaabi d'être derrière ces attaques non revendiquées, a répondu en bombardant des bases de l'une d'elles près de la frontière syrienne, faisant 25 morts.

Mardi, c'est le cortège funéraire de ces combattants qui a forcé l'entrée de l'enceinte de l'ambassade américaine à Bagdad.

Aussitôt, le président américain Donald Trump avait menacé de faire payer le "prix fort" à l'Iran, accusé d'avoir "orchestré" l'attaque de sa chancellerie. Son secrétaire d'Etat Mike Pompeo avait annoncé reporter une tournée à l'étranger pour "suivre la situation" en Irak.

Téhéran a de son côté convoqué le représentant de la Suisse chargée des intérêts américains en Iran pour dénoncer le "bellicisme" de Washington. Son Guide suprême Ali Khamenei avait lancé à M. Trump: "vous ne pouvez rien faire".

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