Rouen. [BTP] L'ébénisterie ou "la passion pour le bois"

Le jeune homme, âgé de 20 ans et originaire du Calvados, est actuellement en 2^e année de brevet métiers d'arts à l'institut Lemonnier à Caen. "Depuis que j'étais au collège, j'ai été toujours passionné. Déjà, je travaillais avec mon père. Le travail du bois, je ne peux pas vraiment l'expliquer. C'est un ressenti ", confie-t-il.

"C'est surtout la passion pour le bois, créer quelque chose qui m'intéresse"

"C'est surtout la passion pour le métier, pour le bois, créer quelque chose qui m'intéresse", explique celui qui a déjà à son actif un bac professionnel technicien menuisier-agenceur et un CAP en ébénisterie.

La routine de Virgil Gauché est consacrée à la réussite aux Olympiades. Toujours en études à l'institut Lemonnier, il a cependant le soutien de ses professeurs. "Ils me laissent m'entraîner librement à l'atelier. Du coup, je m'entraîne toute la semaine", déclare-t-il en ajoutant que le mois à venir va être pleinement consacré à l'entraînement.

Devenir son propre patron

Selon lui, l'ébénisterie est un métier qui exige des qualités précises : "Il faut avoir l'envie du métier, aimer le travail de qualité, de précision. Globalement, c'est ça".

Quant à l'avenir, Virgil souhaite continuer ses études pendant encore deux ans. "Puis, commencer à travailler et au bout de quelques années, me mettre à mon compte".

“C'est un domaine très vaste puisque l'on peut intervenir dans la voirie, sur un monument ou bien dans la restauration du bâtiment. Pour réussir dans ce métier, il faut faire preuve de patience et surtout de rigueur pour être précis au niveau du travail, notamment dans la réalisation de moulures sinon il faut reprendre. Le tailleur de pierre intervient sur différents types de matériau et doit être capable de donner des formes simples ou plus travaillées. La participation à la finale des Olympiades des métiers est un beau challenge pour ces jeunes, il faut les soutenir.” Claudine Tréhu, formatrice en taille de pierre au CFA à Louvigné-du-Désert

“Il faut avant tout être motivé et aimer le milieu du bâtiment. Le mieux est d'avoir des notions de bricoleur à la base car celui qui n'a pas cette fibre-là au départ, il va réussir plus difficilement, même s'il fait ses deux années de formation. C'est un métier dur et physique, même si notre travail est facilité grâce à de nouveaux outils de levage. Nous travaillons en général par deux sur un chantier, voire plus si besoin. Enfin il faut noter que c'est un secteur qui recrute pas mal et qui continue à embaucher. Avant de se lancer dans cette voie, le mieux reste d'expérimenter à travers des stages.” Jacques Reusiau, dirigeant de la SARL Claude Lainé carrelage à Saint-Quentin-sur-le-Homme

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