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Dans les Vosges, Macron ne se "calfeutre" pas face aux mécontents

"Je ne me cache pas, je ne vais pas me calfeutrer": Emmanuel Macron est allé "au contact" face aux mécontents, dont des cheminots en grève, mercredi à Saint-Dié-des-Vosges (Vosges), où il a été aussi bien applaudi par les habitants.

Dans les Vosges, Macron ne se "calfeutre" pas face aux mécontents
Emmanuel Macron (C) discute avec des manifestants opposés à ses réformes à Saint-Dié-des-Vosges, le 18 avril 2018 - VINCENT KESSLER [POOL/AFP]

Durant près de trois heures, le président a arpenté le centre de Saint-Dié, une sous-préfecture qu'il avait choisie pour promouvoir le plan "Coeur de ville" de revitalisation des villes moyennes en milieu rural.

Initialement bien accueilli par quelque 200 habitants, il a été ensuite interpellé et hué par un groupe de cheminots de la CGT qui ont crié "Cheminots en colère, on va pas se laisser faire" lorsqu'il est sorti de la mairie.

Emmanuel Macron s'est alors dirigé vers eux pour engager le débat. "La réforme que nous faisons, j'y crois profondément (...) Je vous demande d'accepter un changement. Les discussions vont se poursuivre jusqu'à fin juin (...) Nous sommes en désaccord mais je vous demande simplement de ne pas prendre en otage dans cette affaire", leur a-t-il déclaré.

"Le jour où la réforme (de la SNCF) est faite, on réinvestira dans les petites lignes, je m'y engage", a-t-il répondu à l'un d'eux inquiet pour la ligne entre Saint-Dié et Epinal.

Les cheminots ont entamé mercredi leur quatrième épisode de grève depuis début avril, au lendemain du vote mardi soir en première lecture à l'Assemblée du projet de réforme sur la SNCF.

Lors de son long bain de foule, sous le soleil, le président a été également interpellé sur la limitation de la vitesse à 80 km/h, la hausse de la CSG pour les retraités et la réforme de l'accès à l'enseignement supérieur, autant de décisions qui provoquent une grogne dans le pays. "Ici, il y a plein de vieux qui sont pauvres. Et vous leur prenez encore de l'argent!", lui a lancé un homme.

"Ce sont des débats légitimes (...) Il y a de l'impatience", a expliqué le président, en assurant qu'il allait poursuivre les réformes "avec beaucoup de calme, avec une détermination constante mais aussi avec le respect de tous les Français qui ne manifestent pas, qui croient au mérite et au travail". "C'est pour eux que je le fais".

"Si je cède sur les 80 km/h, si je cède au cheminot qui râle, puis sur Notre-Dame-des-Landes, alors demain c'est fini, on ne tient plus rien, on ne fait plus rien", a-t-il estimé.

"Continuez comme ça, monsieur le président, ne les écoutez pas, les râleurs", lui lance un retraité louant son "courage".

Pour le chef de l'Etat, "on a pris en France l'habitude de la plainte. On ne propose plus, on ne veut plus mais on est contre. On regarde son petit bout de lopin et on dit: +on m'a retiré ça+". "Je continuerai à aller au contact et, à la fin, j'espère convaincre", a-t-il ajouté.

Après avoir participé la veille à la première "consultation citoyenne sur l'Europe" à Epinal, Emmanuel Macron passe la journée dans les Vosges sur le thème de la ruralité, alors que certains de ses opposants le présentent comme "le président des villes".

Saint-Dié a été déclaré ville prioritaire pour bénéficier du plan "Coeur de villes" qui concerne 222 villes moyennes et pour lequel l'Etat va consacrer cinq milliards d'euros sur cinq ans.

Peuplée de 20.000 habitants, "la ville est dans une situation difficile", a expliqué son maire centriste David Valence. Dans le centre-ville, un logement sur quatre est vacant et le taux de chômage atteint 12,6%, selon M. Valence.

Emmanuel Macron devait visiter dans l'après-midi une scierie et s'entretenir avec des professionnels de la filière bois, très active dans le département boisé des Vosges.

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