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A Caen, le marché des bonbons ne connait pas la crise

Voilà un marché qui ne subit pas la baisse du pouvoir d’achat des ménages. Malgré un très léger recul ces derniers mois, les bonbons restent très prisés par les Caennais, qui les considèrent de plus en plus comme des produits de première nécessité, un anti-stress efficace et source de réconfort.

A Caen, le marché des bonbons ne connait pas la crise

C’est une source d’attractivité utilisée de longue date par les boulangeries, dont presque toutes disposent d’un présentoir de bonbons en vrac. “C’est indispensable”, relève Aurélie Léger, boulangère au “Pain sur la planche”. “Le panier moyen réalisé en bonbons est faible. Mais cela permet de faire venir les clients, qui s’intéresseront aux viennoiseries par exemple. C’est autant un produit d’appel qu’un complément de revenu.”

Place aux “adulescents”
La clientèle caennaise a beaucoup changé. Les enfants sont toujours aussi nombreux à faire la queue pour quelques bonbons, mais ils sont de plus en plus imités par leurs aînés. Dans les boulangeries, les favoris sont plutôt “les bonbons qui piquent ou qui marquent”. “Des sucettes qui colorent la langue, on en vend 150 tous les jours !” D’autres confiseries font aussi partie des meilleures ventes, en s’adressant pourtant à un public différent. “Ce sont les adulescents”, note Eric Geslot, dirigeant de l’enseigne de bonbons Glup’s. “Grâce à ces jeunes actifs, notre boutique caennaise a vu son chiffre d’affaires progresser de 20% en cinq ans. Aujourd’hui, il est 15% supérieur à la moyenne de nos magasins.”
Ce sont les ours en guimauve et les caramels au riz soufflé qui tiennent actuellement le haut du pavé, au côté des grands classiques, fraises “Tagada” et billes colorées “Dragibus”.

Cartes de fidélité
Glup’s Caen fait aussi partie des boutiques les moins chères de la marque, avec un kilo de bonbons pour 15,90 ¤, un euro de moins que la moyenne française. Les clients caennais ne s’y trompent pas : 300 d’entre eux possèdent la carte magnétique de fidélité. “Clients quotidiens ou hebdomadaires, ils arrivent parfois la tête basse, mais ressortent avec le sourire”, se réjouit un vendeur.

Mais c’est dans les boulangeries que le bonbon reste le moins coûteux : en misant sur le comptage à la pièce et non au poids, celles-ci attirent une clientèle plus occasionnelle mais aussi plus fréquente. Crise ou pas crise, les bonbons ont encore de beaux jours devant eux.

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