Rouen. À Rouen, ils torréfient le café de façon artisanale

Faire du bon café, c'est l'obsession de Grégoire Meurice et de Thomas Flematti. Avec les Torréfacteurs normands, ils veulent proposer un meilleur café à un prix attractif au bar Le Vascoeuil, à Rouen (Seine-Maritime). En un an, l'entreprise a déjà quelques certitudes et de nombreux projets.

Publié le 03/01/2017 à 17h14 - Par Raphaëlle Simonnot

Rouen. À Rouen, ils torréfient le café de façon artisanale — Grégoire Meurice et Thomas Flematti produisent leur café dans la salle du Vascoeuil, à Rouen. - Aurélien Delavaud

Envie d'afficher votre publicité ?

Contactez-nous

Pour comprendre le café des Torréfacteurs normands, il faut se rendre au bar Le Vascoeuil, sur la place Saint-Marc à Rouen (Seine-Maritime). C'est ici que la magie opère. Grégoire Meurice et Thomas Flemmati y élaborent leurs mélanges et y produisent leurs 10 variétés de "petit noir" grâce à un torréfacteur. Ce lundi 2 janvier 2017, parmi les clients qui lisent leur journal ou prennent leur première tasse du matin, la machine qui donne tous ses arômes aux grains de café ronronne dans un coin de la salle.

Des cafés pour tous les goûts

"Beaucoup de gens viennent ici parce qu'ils sentent l'odeur du café dans la rue et qu'ils aiment le voir tourner dans la machine", confie Grégoire Meurice, le patron des lieux. Quand il rachète les locaux, le torréfacteur est déjà là. Mais l'entrepreneur veut le mettre à profit pour proposer le meilleur café possible à chacun de ses clients.

"Tous nos grains sont 100% arabica et viennent de différentes origines comme le Mexique, le Guatemala ou l'Éthiopie", décrit Thomas Flemmati, qui s'occupe du développement de la marque. Avec ces grains, les torréfacteurs rouennais proposent une dizaine de mélanges adaptés aux différents palais. Les deux compères multiplient les dégustations pour mieux faire connaître leur café.

20 kg de café torréfiés chaque matin

Sûr de son produit, Grégoire Meurice a voulu "sortir le café du bar", pour le proposer à des commerces ou à des confrères. Chaque jour, il commence donc sa journée par la torréfaction de 20 kg de café, pour la consommation de son bar mais aussi pour la vente dans des épiceries locales comme Le Local, à Bois-Guillaume, ou Le Panier de la Carbonière, à Barentin.

Depuis quelques semaines, la marque propose également des dosettes pour machine à café. Si tout démarre bien, il faut encore passer un cap pour dégager deux salaires. Ce qui pourrait arriver si les ventes continuent leur courbe ascendante et que les partenariats avec l'hôtellerie et la restauration aboutissent. Les projets ne manquent donc pas pour 2017.

Rencontre avec les pros de la création numérique autour d'un café à Rouen