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Etats-Unis: l'angoisse des sans-papiers après l'élection de Trump

Bernardino et Samuel étaient au Mexique, tout près de la frontière américaine quand ils ont appris la victoire de Donald Trump. Ils ont immédiatement renoncé à leur plan d'entrer illégalement aux Etats-Unis et ont fait demi-tour.

Etats-Unis: l'angoisse des sans-papiers après l'élection de Trump

Esteban Yanez et sa fille Samantha Yanez, sans-papiers hispaniques, le 16 juin 2016 à Perris en Californie © ROBYN BECK [AFP/Archives]

Publié le 11 novembre 2016 à 13h55

Par Tendance Ouest

Samantha Yanez, arrivée clandestinement aux Etats-Unis quand elle avait six ans, n'a quant à elle pas fermé l'oeil de la nuit.

Pour les sans-papiers hispaniques aux Etats-Unis, le triomphe du magnat de l'immobilier, élu sur un programme anti-immigration, ouvre une ère d'angoisse. Y aura-t-il des expulsions massives? Des obstacles majeurs aux mouvements migratoires?

Le multi-millionnaire populiste a promis d'expulser les quelque 11 millions d'immigrés en situation irrégulière aux Etats-Unis, en majorité hispaniques, et de construire un "gigantesque" mur tout le long de la frontière avec le Mexique.

Il a traité les Mexicains de "violeurs" ou "trafiquants de drogue", a mis en doute l'impartialité d'un juge d'origine mexicaine, entre autres.

'Je me sens apatride'

Samantha, une Mexicaine et aujourd'hui âgée de 21 ans, se demande ce qu'elle va devenir. Elle ne dispose que d'un permis de séjour temporaire accordé par le président sortant Barack Obama car elle est arrivée dans le pays enfant. Elle craint que Donald Trump l'annule.

"C'est comme si j'étais apatride, je me sens étrangère dans le seul pays que je connaisse", constate-t-elle d'une voix blanche. "Je ne sens inquiète, enragée, triste, trahie par le rêve américain."

Bernardino, trentenaire originaire du Honduras - il ne veut pas donner son nom de famille - cherchait tout comme Samuel, 18 ans, un passeur qui l'aiderait à entrer aux Etats-Unis près de Tijuana. Ils ont renoncé par peur de mettre en danger leur famille déjà de l'autre côté.

"Imaginez s'ils me placent en détention alors que ma famille sur place a déjà des problèmes. La vérité, c'est que je n'aurais jamais pensé que le blond gagnerait", se désole Samuel, attablé dans une cantine de Tijuana où sont distribués repas et vêtements à plus de 1.000 migrants chaque jour.

Environ 65% des électeurs qui se sont déclarés Hispaniques ont voté Clinton, mais cela n'a pas été suffisant pour barrer la route au candidat républicain.

"On vit dans l'incertitude, nous sommes très inquiets, on ne sait pas ce qui va se passer", admet Libertad Sánchez, une coiffeuse équatorienne de 50 ans qui vit à New York. Arrivée aux Etats-Unis il y a 17 ans, elle n'a pas de visa en règle.

Trump 'a besoin de nous'

José Alejo veut quant à lui relativiser. Ce Mexicain qui vit aux Etats-Unis sans papiers depuis 22 ans et n'a jamais eu de problèmes, est surtout déçu car il "espérait avoir une présidente".

Cet ouvrier dans la construction qui vit de petits boulots distribués au jour le jour dans un centre communautaire de Pasadena, en banlieue de Los Angeles, pense que les menaces agitées par M. Trump contre les immigrants ne sont que des promesses de campagne.

Au final, veut-il croire, "il sera comme tous les autres présidents: beaucoup de promesses, peu d'action".

"Qui sont ceux qui font les récoltes dans les champs, qui lavent les assiettes dans les restaurants? Vous avez vu un Américain ou un (blond)?", lance cet homme corpulent de 47 ans.

"Trump a promis de faire croître l'économie, il a besoin de nous pour ça", insiste-t-il.

Les experts politiques soulignent que les classes populaires blanches qui ont porté Trump à la Maison Blanche attendent de lui qu'il tienne parole et freine l'immigration.

Outre ses attaques envers les Hispaniques, il a aussi parlé d'un moratoire sur l'entrée aux Etats-Unis des musulmans, et d'une "surveillance extrême" pour les immigrants originaires de pays touchés par le terrorisme - y compris la France.

Hillary Clinton avait à l'inverse promis une vaste réforme migratoire mais le président sortant Barack Obama avait fait de même en 2012 avant de se heurter au blocage du Congrès républicain.

Beaucoup d'Hispaniques reprochent en outre à M. Obama d'avoir expulsé entre 2009 et 2015 quelque 2,5 millions de personnes, plus qu'aucun autre président américain, et certains l'ont affublé du surnom d'"expulseur en chef".

Et si Donald Trump le surpasse? "Tôt ou tard nous devons rentrer chez nous, s'ils me prennent, ils me prennent", philosophe José.

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Des migrants le 11 octobre 2016 dans la ville frontière de  Nogales au Mexique
Des migrants le 11 octobre 2016 dans la ville frontière de Nogales au Mexique© Frederic J. BROWN [AFP]
File d'attente de  demandeurs d'asile désireux de se rendre aux Etats-Unis, devant le bureau de la migration le 3 octobre 2016 dans la ville frontière de Tijuana au Mexique
File d'attente de demandeurs d'asile désireux de se rendre aux Etats-Unis, devant le bureau de la migration le 3 octobre 2016 dans la ville frontière de Tijuana au Mexique© Guillermo Arias [AFP/Archives]
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