Une guerre d’enfants, avec des épées de bois, des frondes et des cailloux. Une guerre qui a ses trophées : les boutons que les enfants récupèrent sur leurs malheureux prisonniers.
Lebrac et l’Aztec
À Velrans, c’est Lebrac le chef de la bande, à Longeverne, c’est l’Aztec. Les gamins de Velrans voient d’un mauvais œil la présence avec eux, lors des batailles, de Lanterne, une jeune fille astucieuse et qui n’a peur de rien. Mais Lebrac, qui semble s’intéresser de plus en plus à elle, l’associe à leurs expéditions. La dernière en date leur a permis, de nuit, d’écrire une insulte sur la porte de l’école de leurs ennemis et de truffer la salle de classe d’encriers qui se déversent sur les élèves et leur instituteur. Furieux, celui-ci se rend dans la salle de classe de Velrans, où il apostrophe violemment Maître Merlin, l’instituteur.
Un bain de jouvence
Première des deux adaptations du roman de Louis Pergaud, publié en 1912, à sortir sur nos écrans (la seconde sort la semaine prochaine), le film de Yann Samuell est un véritable bain de jouvence. Avec une bande de jeunes comédiens amateurs épatants de naturel, le cinéaste, qui a situé son action en 1957, sur fond de guerre d’Algérie, reconstitue cette lutte ancestrale entre deux camps d’enfants, avec un bonheur qui illumine chaque plan.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.