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Calais (AFP). Crise des migrants: Paris attend une aide financière, débats sociétaux sur l'accueil

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Calais (AFP). Crise des migrants: Paris attend une aide financière, débats sociétaux sur l'accueil
Manuel Valls à l'université d'été du PS à La Rochelle le 30 août 2015 - AFP
La France a indiqué lundi espérer une nouvelle aide financière de l'Union européenne face à la crise migratoire qui provoque des débats sociétaux dans plusieurs pays sur l'accueil réservé aux migrants et réfugiés. Le Premier ministre français Manuel Valls est à Calais, dans le nord de la France, cul-de-sac pour des milliers d'étrangers cherchant à gagner l'Angleterre. Deux commissaires européens, le vice-président Frans Timmermans et le commissaire chargé des questions migratoires, Dimitris Avramopoulos l'accompagnent. Une aide supplémentaire de plusieurs millions d'euros de Bruxelles est attendue côté français, selon des sources gouvernementales françaises. La France a déjà obtenu 35 millions d'euros d'aide des Britanniques et 7 millions d'euros de l'Union européenne. Dimanche, le Premier ministre socialiste français avait tenu un discours plutôt généreux sur l'accueil des migrants, ce qui lui a valu des critiques en France de l'opposition de droite et d'extrême droite, cette dernière réclamant le rétablissement d'urgence des frontières. Les migrants qui "fuient la guerre, les persécutions, la torture, les oppressions, doivent être accueillis () traités dignement, abrités, soignés", avait souligné Manuel Valls. Réagissant aux critiques, le patron du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis a jugé que la société française était "extrêmement fermée" et devrait s'inspirer de l'Allemagne dans le traitement de la question des migrants. Ce sujet, objet d'une réunion ministérielle de l'UE convoquée le 14 septembre, a provoqué une mini-crise diplomatique entre Paris et Budapest. Citant la Hongrie, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a jugé dimanche "scandaleuse" l'attitude de certains pays de l'est de l'Europe et appelé au démantèlement des barrières entre pays membres de l'UE. Ces critiques sont "choquantes", a réagi le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto qui a convoqué lundi un diplomate de l'ambassade de France à Budapest. Lundi, le plus grand quotidien polonais Gazeta Wyborcza s'en est de son côté vivement pris à l'attitude de la société polonaise, considérée par le journal pas assez accueillante. "L?égoïsme xénophobe des Polonais apparaît clairement aux autres. Pourquoi les hommes politiques polonais n?ont pas le courage de s?y opposer ?", demande le quotidien. - Réfugiés humiliés - Pour le dirigeant italien Matteo Renzi, "L'Europe doit cesser de s'émouvoir et commencer à se mouvoir. On doit choisir enfin () d'avoir une politique d'immigration européenne, avec un droit d'asile européen", a-t-il dit. En Grande-Bretagne, la ministre de l'Intérieur Theresa May a souligné que l'accueil par son pays de migrants n'était pas un problème du moment qu'ils avaient un travail. Dans une tribune dans le Sunday Times, la ministre critique aussi le fonctionnement des institutions européennes. Sur la "route des Balkans", des milliers de migrants - principalement Syriens, Irakiens et Afghans - poursuivent leur périple vers l'espace Schengen à pied, en bus, en train. Des centaines d'entre eux ont continué dimanche de franchir la frontière serbo-hongroise, en dépit de l'achèvement d'une clôture de barbelés par la Hongrie - qui a enregistré 50.000 arrivées au mois d'août - sur les 175 km de frontière. Des membres des forces spéciales de la police longeaient les champs avec des bergers allemands en muselière. Dans un centre d'accueil du sud de la Serbie, Samar, Syrienne de 40 ans et mère de deux adolescents, déplore les conditions d'accueil réservées aux réfugiés. "Le pire dans ce voyage c'est l'humiliation", confie-t-elle à l'AFP. "Nous sommes dans un labyrinthe, allant de file d'attente en file d'attente, et maintenant ici en Serbie, la police nous crie dessus comme si nous étions des animaux", déclare les larmes aux yeux cette réfugiée qui a fui Damas.
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