Les collectivités métropolitaine et régionale déplorent l'évacuation des habitants des Bouillons tout en se gardant de prendre trop parti. La Métropole "regrette qu'aucune solution évitant l'expulsion n'ait pu être trouvée". Elle précise sa position actuelle en expliquant qu'elle sera "vigilante quant au respect des garanties apportées par la SAFER pour que perdure la vocation de la ferme des Bouillons et des engagements pris par les différentes parties."
La Région salue l'action des Bouillons
La Région regrette elle aussi "qu'aucune solution évitant le recours aux forces de l'ordre n'ait pu être trouvée" et va un peu plus loin dans le soutien aux Bouillons, Nicolas Mayer-Rossignol "saluant l'action de l'association de protection de la ferme des Bouillons, qui, sur le fond a obtenu que la vocation naturelle et agricole du site soit préservée". Mais Métropole et Région prennent acte de la décision de la SAFER.
EELV et "l'expulsion insupportable"
Europe Ecologie Les Verts Rouen dénonce une "expulsion insupportable", exprime son "indignation face à l'intervention policière" contre des occupants qui "porteurs d'un projet crédible". Les élus et militants écologistes de Rouen appellent les politiques et autorités étatiques à faire en sorte que "celles et ceux qui se sont mobilisés depuis 2012 et désormais regroupés au sein de l''association des Bouillons puissent revenir sur un site qu'ils ont animés avec intelligence pendant de longs mois." Le NPA approuve et pointe du doigt une "vente (entre Immochan et la SCI de Baptiste Mégard) qui sème le trouble".
La crainte du béton
Enfin, la fédération haute-Normandie Nature Environnement dont fait partie l'association de protection de la ferme des Bouillons a réagi par la voix de son président Philippe Morgoun : "L'Etat réaffirme donc la reconquête d'un territoire au profit d'une Société Civile Immobilière. Le mot IMMOBILIERE, à lui seul m'interpelle et doit donc alerter tous les défenseurs de l'environnement et de la biodiversité au sein de notre territoire. Tout cela se fait au détriment d'une installation agricole, certes illégalement occupée, mais qui a prouvé depuis trois ans sa volonté d'offrir aux citoyens l'usage d'une activité agricole et permacole bio de proximité."
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