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Athènes (AFP). Référendum grec : Varoufakis met son poste en jeu alors que la campagne commence

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Athènes (AFP). Référendum grec : Varoufakis met son poste en jeu alors que la campagne commence
Oui à la Grèce, oui à l'euro proclame une affiche sur un abribus, le 2 juillet 2015 à Athènes - AFP
Le ministre des Finances Yanis Varoufakis a été jeudi le premier dirigeant grec à clairement signifier qu'il démissionnerait si le "oui" l'emporte au référendum prévu dimanche, dont la campagne électorale a enfin clairement commencé, avec de premières fractures dans la majorité. Interrogé par la télévision Bloomberg TV, M. Varoufakis, auquel on demandait : "Si le oui l'emporte, lundi vous ne serez plus ministre des Finances?", a répondu : "Je ne le serai plus". Juste avant, sur une télé australienne, il avait déclaré, s'agissant du gouvernement tout entier, "nous pourrions démissionner" en cas de oui. Mais, visiblement dans l'esprit d'apaisement que le gouvernement grec semble décidé à insuffler à cette consultation -- pour tenter de rallier au "non" les plus anxieux -- M. Varoufakis a précisé qu'une telle démission se ferait "en esprit de coopération avec ceux qui prendront le relais après nous". Il était donc toujours difficile jeudi d'être sûr du sort que comptait se réserver le gouvernement Tsipras, en cas de défaite. Le Premier ministre s'était contenté de déclarer, lundi, qu'il ne comptait pas rester "qu'il pleuve ou qu'il vente". Samedi dernier, à l'issue de l'Eurogroupe suivant l'annonce du référendum, M. Varoufakis avait évoqué déjà, en cas de oui, un possible "remaniement ou quelque autre reconfiguration au niveau du gouvernement". En somme, seul M. Varoufakis se déclare clairement partant en cas de défaite, comme si l'attitude du reste du gouvernement dépendait encore de l'ampleur de celle-ci. Ainsi, le vice-président du Parlement Alexis Mitropoulos a estimé jeudi que "le Premier ministre doit rester en place même si le vote est un +oui+ aux mesures" des créanciers. Les partenaires de la Grèce s'expriment clairement en faveur du "oui": "Si c'est le oui, la négociation peut très facilement s'engager. Si c'est le non, on rentre dans une forme d'inconnu. C'est aux Grecs de répondre", a déclaré jeudi le président français François Hollande Après la décision des créanciers (UE, BCE, FMI) de ne plus chercher à tout prix un accord avec les Grecs jusqu'à l'issue de référendum, l'issue de celui-ci était revenue jeudi au coeur des préoccupations. - Le oui grimpe dans les sondages - Selon un premier sondage paru mercredi, le non prôné par le gouvernement, c'est à dire un rejet des propositions des créanciers, était en tête. Mais il a perdu du terrain, selon le même sondage, entre l'annonce du référendum et celle d'un strict contrôle des capitaux, qui oblige les Grecs à limiter leurs retraits bancaires à 60 euros par jour : cette contrainte commence en effet à être assortie de tracas, allant d'un début de pénurie de billets de 20 euros à un ralentissement visible de l'activité du commerce. Entre les deux dates, le clivage non/oui est passé de 57%/30% à 46%/30%, avec de nombreux indécis. Et un autre sondage, encore officieux jeudi midi, mais divulgué sur les réseaux sociaux, montrait le oui légèrement en tête. Dans la rue, les panneaux pro-non (Oxi, "ochi") voisinaient avec les affiches pro-oui (Nai, "né") dans tout Athènes, et le référendum nourrissait toutes les conversations, à égalité avec les questions pratiques liées aux restrictions bancaires. Une brèche de taille est cependant apparue jeudi dans la majorité : trois des 13 députés du parti souverainiste de droite ANEL, partenaire de coalition de Syriza, ont pris position contre le référendum et pour le "oui". L'un deux, Vassilis Kokkalis, a solennellement demandé sur la radio ANT1 au président de la République "de convoquer les chefs de parti et d'annuler le référendum", car "nous n'avons pas pour mandat de fermer les banques et d'opérer des saisies sur les dépôts bancaires". Les institutions créancières ont aussi pris le parti d'attendre l'issue de toute cette séquence avant d'agir éventuellement contre la Grèce, malgré le paiement manqué de 1,5 milliard d'euros de la Grèce au FMI mardi.

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